Sondages de la semaine : hausse pour tous (ou presque)
©Christian Hartmann/ReutersLa semaine qui s'achève a été marquée par deux sondages politiques intéressants.
Le premier, publié mardi 27 (baromètre Ifop-Paris Match), démontre que "l'effet 11 janvier" n'est pas encore retombé pour l'exécutif: François Hollande et Manuel Valls continuent à gagner des points dans l'opinion.
Le président de la République gagne 10 points de popularité (à 37%) et son Premier ministre 5 points (à 60%). Et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, pour beaucoup principale révélation de la crise lors des attentats, voit sa cote de popularité augmenter de 17 points (à 52%).
Manuel Valls et Bernard Cazeneuve naviguent désormais dans les mêmes eaux qu'Alain Juppé (65% de bonnes opinions) et François Bayrou (57%). Et avec ses 37%, François Hollande talonne son grand rival Nicolas Sarkozy (38%, en baisse de quatre points, peut-être à cause des moqueries sur Twitter et à la télé à propos de ses efforts pour être au premier rang de la manifestation parisienne du 11 janvier?).
Autre sondage, plus significatif que des cotes de popularité: les intentions de vote pour l'élection présidentielle, publiées jeudi (Ifop pour Marianne).
On en est encore loin, mais si le scrutin avait lieu dimanche prochain, Marine Le Pen arriverait largement en tête au premier tour, avec 29 à 31% des intentions de vote, selon les cas de figure.
Loin derrière, ses principaux rivaux (Nicolas Sarkozy, Manuel Valls ou Alain Juppé) ne dépasseraient pas la barre des 23%. Et François Hollande ne se qualifierait pas pour le second tour, dépassant tout juste le seuil des 20%.
Au second tour cependant, la présidente du Front national ne deviendrait présidente de la République dans aucune des hypothèses: elle ferait 39% contre Manuel Valls, 40% contre Nicolas Sarkozy, 45% contre François Hollande. Dans les scénarios donnés, Alain Juppé n'a pas été testé en duel face à la candidate FN.
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