Virginie Calmels, bras droit de Laurent Wauquiez, a essayé de devenir ministre de Macron
Pour Laurent Wauquiez, le probable prochain président des Républicains en décembre, c'est une fidèle du premier cercle. Mais selon une information du magazine L'Express, Virginie Calmels était prête à lâcher son parti contre une place de ministre dans le gouvernement d'Edouard Philippe. Selon l'hebdomadaire, la première adjointe d'Alain Juppé à Bordeaux aurait sollicité la majorité à l'issue des législatives pour se proposer comme candidate à une place dans le gouvernement. N'ayant pas été retenue, elle s'est déclarée depuis comme un soutien de Laurent Wauquiez.
Interrogé par le magazine, celle qui est destinée à devenir vice-présidente de LR reconnaît avoir contacté l'environnement d'Emmanuel Macron. Mais, assure-t-elle, elle répondait "à des sollicitations". Elle admet qu'elle était intéressée par un poste de ministre (ce qui semble confirmer que L'Express dispose d'une source solide) mais uniquement dans le cadre d'une coalition avec la droite. Le magazine, tout en publiant sa version des faits, confirme cependant que, selon son information, c'est bien Virginie Calmels qui a contacté la majorité via des SMS et des appels téléphoniques, et qu'elle l'a fait après les législatives, une fois que les résultats ont montré que LREM et le MoDem avaient la majorité absolue (et n'avaient donc nul besoin d'une coalition).
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Reste à savoir comment réagira Laurent Wauquiez. Le favori à l'élection LR, et dont le positionnement idéologique s'avère assez éloigné d'Emmanuel Macron, expliquait dimanche 26 tout le dégoût que lui inspirait le "ramassis d'opportunistes" composé, selon lui, de Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Thierry Solère, renvoyé de LR et ayant rejoint LREM. L'ambiance avec sa future vice-présidente déclarée n'en sortira sans doute pas grandie.
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