Wauquiez renonce à la présidentielle 2022 car "le moment n'est pas venu"
Le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a annoncé jeudi sur Twitter qu'il renonçait à se présenter à la présidentielle de 2022 pour "ne pas ajouter de la division à la division".
"Être candidat à l’élection présidentielle, c’est une décision que l’on prend non parce que l’on en a simplement envie, mais parce que c’est un moment où on se sent en situation de rassembler son camp et de réunir les Français. Je considère que pour moi ce moment n’est pas venu", a-t-il affirmé.
De plus "je ne veux pas ajouter de la division à la division", a-t-il ajouté, en soulignant que "les candidatures à la présidentielle à droite se multiplient de façon inquiétante", quelques heures après que le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a annoncé qu'il serait candidat à une primaire de la droite et du centre.
"Certains candidats expliquent même qu’ils se présenteront sans accepter de règle commune", a-t-il regretté, dans une allusion à Xavier Bertrand qui refuse de se soumettre à toute primaire.
M. Wauquiez, qui s'était astreint à une cure de silence médiatique depuis son départ de la tête des Républicains en 2019, à la suite de mauvais résultats aux Européennes, l'a assuré: "La liberté que je prends aujourd’hui, je la mettrai au service de ce que je crois utile pour mon pays : d’abord, œuvrer pour l’unité d’une candidature à droite ; ensuite, veiller à ce que la droite assume clairement et fortement ses convictions".
Pour l'instant trois candidats sont déclarés à une primaire de la droite, que Les Républicains se résoudront à organiser si personne ne se dégage d'ici là: Eric Ciotti, Valérie Pécresse (ex-LR) et le maire LR de la Garenne Colombes Philippe Juvin.
A ces candidats pourraient s'ajouter Michel Barnier et Bruno Retailleau, qui devraient dévoiler leurs intentions prochainement.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.