Attentat en Tunisie : au moins 19 morts, probablement six Français blessés (VIDEO)
Les forces spéciales tunisiennes ont donné l'assaut ce mercredi contre les terroristes retranchés dans le musée du Bardo, à Tunis, mettant fin à la prise d'otages qui s'y déroulait. Un commando terroriste s'y était retranché en début d'après-midi alors que plusieurs dizaines de civils se trouvaient sur place.
Habib Essid, le Premier ministre tunisien, a annoncé après l'assaut un bilan de 19 morts. Parmi eux se trouveraient 17 touristes étrangers, des Italiens, des Espagnols, des Polonais et des Allemands.
Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, avait évoqué suite à l'attaque la présence d'un Français parmi les victimes: "il semblerait que déjà, on note, hélas, plusieurs victimes, dont certainement l’un de nos compatriotes", a-t-il déclaré à l'Assemblée nationale. Les dernières informations données par le Premier minstre tunisien font état de six blessés français.
Les deux autres victimes seraient tunisiennes: une employée du musée et un policier qui a succombé à ses blessures.
Suite à l'assaut, le vice-président de l'Assemblée tunisienne a annoncé que deux terroristes avaient été abattus et qu'un troisième avait pu être arrêté.
Aux alentours de 13 heures, un commando terroriste avait tenté de prendre d'assaut le Parlement tunisien alors que les députés y débâtaient de mesures antiterroristes. Les assaillants avaient été repoussés par les forces de sécurité. Ils s'étaient donc retranchés dans le musée Bardo, attenant aux bâtiments du Parlement.
Le compte Twitter de la présidence de la République tunisienne a annoncé que le président Beji Caid Essebsi allait s'adresser au peuple dans la journée.
De son côté, François Hollande, en déplacement au Louvres, a déclaré: "j''ai immédiatement appelé le président tunisien pour lui apporter mon soutien. (....) Nous sommes tous concernés". (…) Chaque fois que des crimes terroristes sont commis, où que ce soit, nous sommes concernés."
(Voir ci-dessous la vidéo de la situation à Tunis cet après-midi):
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.