CHRONIQUE - Dès les premiers jours de prise de ses fonctions en janvier 2021, Joe Biden a méticuleusement aboli l'ensemble des mesures qu'avait prises son prédécesseur Donald Trump pour endiguer l'immigration clandestine à la frontière mexicaine.
Arrêt de la construction du mur, fin des reconduites à la frontière, remise en liberté des clandestins appréhendés par la police des frontières, non-application des lois en vigueur, etc...
Les résultats ont été immédiats. En l'espace de quelques semaines, les États-Unis sont passés d'un record à l'autre. Une immigration au plus bas depuis 20 ans en 2020 à une immigration au plus haut depuis 25 ans. La frontière sud du pays est ouverte à tous vents. Les images des flots continus de migrants qui passent à pied la frontière sous le regard passif des policiers donnent un sentiment surréel.
Frontière ouverte avec le Mexique. Un million de clandestins en six mois
Au cours des six premiers mois de 2021, plus d'un million de clandestins, en provenance d'une centaine de pays différents, ont pu impunément traverser la frontière et s'installer aux États-Unis.
Le gouvernement fédéral offre l'accueil dans des centres surpeuplés établis le long de la frontière (les "Biden cages" comme les appellent les républicains) où le Covid se répand comme une traînée de poudre. Puis les contribuables américains offrent aux clandestins le transport par bus ou par avion pour rejoindre la ville de leur choix aux États-Unis.
Des clandestins infectés par le virus
À la frontière, le chaos est total. La situation dégénère en une crise humanitaire et sanitaire sans précédent. Les enfants sont violés, les maladies de toutes sortes se propagent. La situation est tellement catastrophique que le gouvernement interdit aux journalistes l'accès aux centres d'accueil. Les villes frontalières sont submergées par l'afflux d'immigrés clandestins. La criminalité est hors de contrôle.
La contamination par le coronavirus également. À ce sujet, le gouvernement refuse de transmettre au public, aux journalistes ou aux membres du Congrès les chiffres de contamination au virus des clandestins. Il est clair en fait que personne ne les connaît.
Des clandestins qui, par centaines de milliers, ne sont pas testés, ne sont pas soignés, ne sont pas vaccinés avant d'être dispersés à l'intérieur du pays.
Une gestion des frontières incohérente
Les démocrates gèrent la crise du virus de façon totalement incohérente. Il est obligatoire de montrer la preuve de sa vaccination pour entrer dans un bar, un restaurant ou aller voir un match de basket à NYC ou pour exercer un emploi dans l'administration fédérale mais cette preuve de vaccination n'est pas nécessaire pour traverser la frontière mexicaine.
En parallèle, la frontière avec le Canada est fermée, les Européens n'ont pas le droit de voyager aux États-Unis et les visas ne sont plus accordés par les consulats américains, afin d'endiguer la contagion du virus... Les Canadiens et les Européens constituent manifestement une menace pour la santé publique des États-Unis mais pas les immigrés clandestins qui traversent la frontière mexicaine.
Dissémination du virus dans le pays
Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que les taux d'infection au Covid 19 explosent, notamment dans les États du sud des États-Unis. Joe Biden s'en amuse et ose même pointer publiquement les mauvais chiffres du virus dans les États dirigés par des gouverneurs républicains.
"Des gens meurent et Joe Biden s'en fiche"
"Les gens au Texas et ailleurs dans le pays sont très remontés. Des gens meurent et Joe Biden s'en fiche. Les cages de Joe Biden remplies d'enfants sont de véritables incubateurs du virus", déclare le sénateur du Texas Ted Cruz. Pour illustrer son propos, il prend l'exemple de la ville de MacAllen, au Texas, de 140 000 habitants où 7 000 clandestins tous infectés ont récemment été déposés en bus par le gouvernement fédéral devant la mairie. "5 % de la population de la ville sont désormais constitués d'immigrés clandestins porteurs du virus".
Il est vrai que les habitants du Texas ont de quoi être énervés car le ministre de la Justice de Joe Biden a même décidé "de poursuivre en justice le gouverneur du Texas en réponse à un décret autorisant les troopers (police) du Texas à renvoyer les bus en provenance de la frontière bourrés d'immigrants entrant au Texas si les passagers sont infectés."
"Ils prennent des enfants à la frontière qui sont contaminés pour les disséminer partout au sein des États-Unis comme s'ils voulaient ancrer le nouveau variant du virus dans tout le pays. C'est atroce" renchérit le sénateur du Kentucky Rand Paul.
L'auteur à succès Mark Levin résume bien la situation (interview du 4 août) : "Joe Biden est un désastre. le pire président de l'histoire contemporaine des États-Unis. Je me moque de savoir si c'est à dessein ou si c'est parce qu'il est incompétent. C'est comme si nous avions un vaccin contre la polio, le président force la population à se faire vacciner tout en invitant à entrer dans le pays des gens malades de la polio, en toute connaissance de cause. Cet homme cause des dommages énormes au pays, bien plus que nos ennemis. Aucun président n'a jamais fait ça à son propre peuple".
Inonder l'Arizona, la Floride et le Texas de futurs électeurs démocrates
Mais pourquoi diable Joe Biden prend-il le risque de faire exploser la contamination du coronavirus au sein du pays en laissant entrer les migrants infectés par millions ? Après tout, la principale promesse électorale de Joe Biden en novembre 2020 a consisté à critiquer sévèrement la gestion par Donald Trump de la crise du Covid 19 en promettant ni plus ni moins de "faire disparaître" le virus.
La réponse est en fait purement d'ordre politique : les nouveaux électeurs démocrates n'ont pas de prix.
L'objectif est de régulariser au plus vite ces millions de clandestins, en leur octroyant le droit de vote. Les études sont claires, au moins 80 % d'entre eux voteront démocrate par gratitude.
En submergeant notamment l'Arizona, la Floride et le Texas de futurs électeurs démocrates, la victoire des candidats démocrates à l'élection présidentielle est garantie. C'est d'ailleurs la même stratégie qui a été mise en place, avec succès, en Californie depuis 30 ans (le Texas est, après la Californie, l'État de l'Union qui désigne le plus grand nombre de grands électeurs).
Objectif : régularisation de huit millions de clandestins
Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants a bien compris la stratégie. Elle n'a pas manqué de glisser dans les 3500 pages du projet de loi sur les infrastructures actuellement en discussion au Congrès une disposition prévoyant la légalisation de huit millions de clandestins...