Invoquant le risque de pollution, l'Autriche interdit à son tour les convois de la liberté
Après Paris et Bruxelles, l’Autriche a annoncé le 10 février l’interdiction des « convois de la liberté » qui voulaient converger vers le centre de Vienne ainsi qu’à proximité d’un grand parc public le 11 février.
La police autrichienne invoque une « une nuisance inacceptable en termes de bruit dans une zone de loisirs très fréquentée », et un risque de pollution par « les émissions de gaz » à effet de serre.
Dans un message publié sur Twitter, elle a déclaré craindre « une volonté de blocage » des artères principales de circulation.
Pour rappel, l'Autriche est devenue le premier pays de l'Union européenne à imposer à ses citoyens la vaccination contre le Covid-19. Les Autrichiens de plus de 18 ans doivent depuis le samedi 5 février se faire vacciner contre le Covid-19, sous peine d'encourir une forte amende, une mesure sans précédent dans l'Union européenne.
Le projet de loi avait été voté le 20 janvier dernier. C'est une exception européenne : https://t.co/wLe7JKAcdy
— FranceSoir (@france_soir) February 5, 2022
En France, la préfecture de police a également pris un arrêté afin d’interdire les « convois de la liberté », qui doivent rejoindre Paris ce vendredi pour dénoncer les restrictions sanitaires.
« En raison des risques de troubles à l’ordre public que pourrait causer ce rassemblement, le préfet de Police prend un arrêté interdisant de telles manifestations, du vendredi 11 février au lundi 14 février », a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Voir aussi : La préfecture de police de Paris interdit les manifestations du "Convoi de la liberté"
Plusieurs cortèges de ce mouvement, que ses organisateurs définissent comme "l'étape d'après" de la mobilisation antigouvernementale des "Gilets jaunes" et des opposants au passe sanitaire, sont partis dès mercredi de plusieurs villes du Sud (Nice, Bayonne, Perpignan).
Les autorités belges ont aussi fait savoir, jeudi 10 février, que le "convoi de la liberté" sera interdit d'accès à Bruxelles. « Des moyens sont mis en place pour empêcher le blocage de la région Bruxelles-capitale", a déclaré le maire, Philippe Close.
Les véhicules manifestants belges, ou présents sur le sol belge en approche de la capitale, seront déviés par la police "vers le parking C", une vaste zone de stationnement proche du plateau du Heysel, dans le nord de l'agglomération.
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