Kennedy le futur chevalier blanc de Trump ?
Robert F. Kennedy Jr., l’homme qui pourrait jouer un rôle clé dans la santé publique sous Donald Trump, affirme ce mercredi qu'il ne retirera aucun vaccin du marché. Interrogé par NBC News, il a réfuté l’étiquette un peu facile d’"anti-vaccin" bien qu’il ait pu déclarer associer les vaccins à l'autisme, et qu'il eut été impliqué dans la Children's Health Defense.
« Si les vaccins fonctionnent pour certains, je ne vais pas les leur retirer. Les gens devraient avoir le choix, et ce choix devrait être éclairé par la meilleure information possible », a-t-il déclaré. « Je vais donc m'assurer que les études de sécurité scientifique et d’efficacité soient disponibles, et que les gens puissent faire des évaluations individuelles pour déterminer si le produit leur convient. »
Kennedy a prévu de rencontrer des conseillers de Trump pour discuter de son futur rôle. Il n'a pas exclu les postes de secrétaire à la Santé ou de "tsar de la santé" à la Maison-Blanche. Trump, de son côté, a laissé entendre qu'il n'avait pas encore décidé s'il interdirait certains vaccins, mais a qualifié Kennedy de "très talentueux avec des opinions fortes". Jennifer Kates, experte en politique de santé, a noté que, même si Trump le voulait, il aurait peu de pouvoir pour interdire les vaccins, cette autorité étant réservée aux États.
Kennedy a également défendu ses positions critiques envers les vaccins Covid, affirmant qu’il savait dès 2020 déjà que ces vaccins ne préviendraient pas la transmission. "Je savais en mai 2020 que les vaccins n’allaient pas protéger contre la transmission car je lisais les études sur les singes", a-t-il affirmé. Bien qu’il n’aurait pas bloqué leur utilisation, il pense qu'une transparence complète sur leur efficacité aurait été plus bénéfique pour le public.
Trump souhaite également que Kennedy s’attaque à la "corruption" au sein des agences fédérales, en rétablissant des normes de science et de preuves empiriques. Kennedy prévoit Aussi de cibler des ingrédients dans les aliments, ceux interdits en Europe mais présents aux États-Unis et qui, selon lui, nuisent à la santé des enfants, mentionnant particulièrement les céréales "Fruit Loops", vendues avec beaucoup plus d’ingrédients artificiels aux États-Unis qu’au Canada.
Enfin, Kennedy a critiqué le fluor ajouté dans l'eau potable, qui selon des études déjà anciennes, a tendance entre autres à réduire le QI chez les enfants des villes où il est présent. Il n’envisage pas de forcer son retrait, mais conseille aux districts d'eau de se pencher sur leur responsabilité juridique. Lors d’une soirée de victoire républicaine, il a évoqué sa surprise de se retrouver dans un tel contexte, ajoutant : "Je n’ai jamais pensé finir ici."
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