La "brigade de la mort" d'Assad : la 1ère division blindée de l'armée syrienne

Auteur:
 
Matteo Puxtton, édité par la rédaction de France-Soir
Publié le 14 novembre 2018 - 15:31
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La 1ere division blindée de l'armée syrienne.
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La 1ère division blindée de l'armée syrienne fait partie des unités d'élite à la disposition du régime de Damas.
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Depuis le début du conflit syrien, le régime de Bachar al-Assad a pu compter sur une poignée d'unités loyales dans lesquelles peu de soldats ont fait défection. Matteo Puxton, agrégé d'Histoire, spécialiste des questions de défense et observateur de référence du conflit irako-syrien, présente pour France-Soir la 1ere division blindée de l'armée syrienne, et le rôle qu'y jouent des officiers russes.

La 1ère division blindée de l'armée arabe syrienne illustre la difficulté, pour le chercheur en source ouverte, de dresser un historique et un ordre de bataille précis d'une unité régulière des forces du régime syrien. Depuis le début de la révolution en Syrie en 2011, ces unités ont en effet subi des changements tels qu'il est presque impossible d'en dresser un portrait suffisamment précis, le régime entretenant aussi le secret sur l'état de ses forces régulières.

La 1ère division blindée a été créée avant la guerre du Kippour. C'est donc l'une des premières divisions de l'armée syrienne. Pendant la guerre du Kippour, commandée par Tawfiq al-Jahani, elle donne l'assaut au plateau du Golan, où sa 91ème brigade blindée se distingue durant la phase initiale, avant le désastre final. En 1982, pendant l'offensive israélienne au Liban, elle est mise en déroute par Tsahal, bien que retranchée dans la vallée de la Bekaa. La 1ère division blindée de l'armée arabe syrienne appartient au 2ème corps d'armée, qui a été chargé sous Hafez al-Assad de l'occupation du Liban. Toutefois, la 1ère division blindée a eu un rôle politique majeur puisqu'elle a contribué à empêcher le frère d'Hafez al-Assad, Rifaat, de prendre le pouvoir en 1984. Suite à cette tentative avortée de coup d'Etat, Hafez al-Assad réorganise l'armée et affecte chaque division à un secteur territorial précis, de façon à limiter les pouvoirs de leurs commandants. C'est le système du qutaa (secteur, complexe administratif). Cette organisation permet toutefois aux commandants d'unités de devenir de véritables potentats locaux. Le chef de la 1ère division dans les années 1990, Ibrahim al-Safi, met la région de cantonnement de sa division en coupe réglée, et se fait construire une maison d'été en dehors des limites de son secteur, pour montrer son pouvoir local face à Hafez al-Assad.

Avec le retrait syrien du Liban en 2005, la 1ère division blindée est chargée de protéger les approches sud de Damas à partir de son complexe militaire de Kisweh. C'est l'une des divisions conventionnelles de l'armée arabe syrienne les mieux considérées par le pouvoir en 2011. La 1ère division blindée comprend alors 3 brigades blindées (76ème, 91ème, 153ème) et une brigade mécanisée (58ème), ainsi qu'un régiment d'artillerie (141ème). Depuis sa naissance, elle a toujours été commandée par un alaouite (branche du chiisme à laquelle appartient la famille Assad).

Dans ce tableau, on voit que la 1ère division blindée a toujours été commandée par un général alaouite.

Zuhair al-Assad commande la 1ère division blindée. C'est un proche de Bachar al-Assad. Zuhair est le fils de Tawfiq, un demi-frère de Hafez al-Assad, le père de Bachar. Une source pro-rebelle l'accuse de crimes de guerre, dès 2011, dans le sud de la Syrie et dans les environs de Damas. Avec le chef des Tiger Forces, le général Suheil al-Hassan, Zuhair al-Assad aurait aussi été impliqué dans l'achat de pétrole à l'Etat islamique, pétrole ensuite revenu dans les stations services qu'il possédait à Lattaquié et Qardaha, dans la bande côtière alaouite.

 

Au centre, avec la radio, le général Zuhair al-Assad, commandant la 1ère division blindée.

En 2011, au déclenchement de la révolution, les 91ème, 153ème et 58ème brigades restent à Kisweh. En juin, 21 soldats auraient déjà fait défection dans la 76ème brigade.

En février 2012, la 76ème brigade, sans doute renforcée d'éléments loyalistes venus d'autres formations et de membres des services de renseignements, gagne la province d'Idlib par la bande côtière de Lattaquié. Pendant deux mois, elle pratique une politique de la "terre brûlée", commettant de nombreuses atrocités et exécutions de civils, laissant derrière elle des graffitis la surnommant "la brigade de la mort". Les exactions à Sarmin, Saraqib, Taftanaz, Hazano et dans des villages entre le 22 mars et le 2 avril entraînent la mort de 95 civils, dont 35 sommairement exécutés. Les autres brigades semblent être restées à Damas. L'une d'entre elles est impliquée dans la mort de nombreux civils à Douma en août 2012. On retrouve aussi la division à Harasta et Midan.

La 1ère division blindée combat à Zabadani en avril 2015. En juin, la 1ère division blindée est engagée à Zabadani, avec une 13ème (?) brigade, selon une source pro-régime. Le 10 octobre, le 45ème régiment (?) de la 1ère division blindée lance un assaut dans le Jabal Nabi Younis, dans la montagne de Lattaquié.

Une partie de la 1ère division blindée participe à la bataille à Alep (autour de l'école d'artillerie) en 2016. Une partie du régiment d'artillerie de la division est dans la Ghouta orientale. Elle envoie aussi des éléments à Deir Ezzor.

En 2017, la 1ère division blindée est engagée dans l'offensive de la Badiyah et combat à Deir Ezzor (brigade 91).

En février 2018, la 1ère division est annoncée par un site pro-régime comme étant de l'ensemble mobilisé pour l'assaut sur la Ghouta orientale. Une analyse de la page Facebook de la 1ère division permet d'en apprendre un peu plus sur ses déploiements et sa composition. En mai 2018, la brigade 91 combat l'Etat islamique dans le camp du Yarmouk, au sud de Damas.

Le 10 juin 2018, la 1ère division blindée remercie le bataillon 413 de l'Armée de Libération de la Palestine, avec lequel elle opère dans la Badiyah (Suweyda), qui devient son principal théâtre d'opérations à partir du mois de mai, contre l'EI.

Le 3 juillet 2018, une vidéo montre un prisonnier de l'organisation djihadiste. Dans la Badiyah, la division peut compter sur son bataillon de réparation des véhicules (n°16). Le 16 juillet, la page Facebook de la division annonce la mort de 3 membres de l'Armée de Libération de la Palestine, 2 lieutenants et un général de brigade, Sharaf Hussein Mohammed, le chef de la branche politique de l'organisation. Le 28 juillet, le général Zuhair al-Assad visite la 58ème brigade mécanisée dans la Badiyah. Sur la photo, à côté du drapeau syrien, on note celui du Hezbollah et de la Palestine.

Le 14 août 2018, une photo montre un corps de combattant de l'Etat islamique en présence du général de brigade Hassan, chef d'état-major de la division. Le 16 août, la 1ère division montre encore deux corps de combattants djihadistes. Le 18 août, la division capture quatre hommes de l'EI durant une embuscade. Le 19 août, la 1ère division arrête un enfant de 10 ans qui appartient à l'organisation terroriste. Le 21 août, la page Facebook de la division immortalise le corps d'un djihadiste tué en essayant d'infiltrer les lignes de l'unité. Le 25 août, les officiers russes qui encadrent la 1ère division blindée décorent le lieutenant-colonel Nabhan Nofal Mehanna, qui dirige le centre d'instruction de la division. Le 27 août, la 1ère division blindée montre de nouveau les corps de trois combattants de l'EI.

25 août 2018: des officiers russes décorent le lieutenant-colonel Nabhan Nofal Mehanna, qui dirigent le centre d'instruction de la 1ère division.

Le 1er septembre 2018, la division capture un dépôt de munitions de l'EI. En parallèle, une partie de la division s'instruit dans un camp d'entraînement : il s'agit de la 68ème brigade mécanisée (qui normalement appartient à la 7ème division). Des officiers russes sont présents. La 1ère division blindée, sur le front de Tal Safaa, combat étroitement avec l'Armée de Libération de la Palestine, une milice palestinienne pro-régime. Le 25 septembre elle rend hommage au général de brigade Walid al-Kurdi, commandant du bataillon 412 de l'Armée de Libération de la Palestine, tué sur le front de Tal Safaa. Elle est également appuyée par des militaires russes. Le 7 septembre, deux photos montrent des véhicules blindés de la 1ère division transportés vers un nouveau front, tout comme les jours précédents d'ailleurs. Il s'agit en fait de l'offensive en préparation sur l'enclave d'Idlib. Le 26 septembre, la 1ère division blindée annonce avoir détruit un groupe de l'EI qui tentait de s'infiltrer dans ses lignes, ainsi qu'un camion piégé. Une partie de la 1ère division blindée est déployée, semble-t-il, sur le front d'Alep : il s'agit de la brigade 57, qui n'appartenait pas à la division en 2011 et qui semble avoir été créée pendant le conflit.

Deux officiers russes en compagnie d'un homologue syrien dans l'un des centres d'entraînement de la 1ère division. 10 septembre 2018.

En octobre 2018, la 91ème brigade de la 1ère division combat toujours à Tal Safa contre l'Etat islamique, de même que la 58ème brigade mécanisée de la 1ère division, et son 141ème régiment d'artillerie. Le 9 octobre, une partie de la division s'entraîne toujours dans le camp de la formation à Harjalah, à côté de Kisweh. Le 17 octobre, une vidéo montre l'arrivée de renforts de la 9ème division sur ce front.

La 1ère division blindée n'a pas d'emblème en propre, en revanche, ses membres portent des écussons d'épaule.

Il est écrit en haut "1ere division". L'emblème à tête de mort et sabres entrecroisés se retrouve souvent parmi les unités de l'armée arabe syrienne (Garde républicaine, etc) ou les services de renseignement, sans que l'on puisse être définitif sur sa signification.

Sur cette photo postée le 5 octobre 2018 par la page Facebook de la division, la mention "1ere division" en haut s'accompagne, en dessous, du nom de la brigade (Liwa 58, 58ème brigade mécanisée).

La page Facebook de la formation montre son soutien au régime et à Bachar el-Assad, insistant comme beaucoup d'unités du régime syrien sur le culte du chef. Le 9 juillet, elle poste une photo d'archive de Bachar al-Assad en tenue militaire. Le 31 juillet, la page Facebook publie une carte du sud reconquis avec le portrait de Bachar al-Assad. La page partage aussi des photos de Maher, le frère de Bachar.

La 1ère division blindée communique via une page Facebook likée par plus de 47.000 personnes. Cette page n'est pas "officielle" mais constitue quasiment la seule source d'informations sur l'unité.

La propagande de la 1ère division met l'accent sur la difficulté du terrain à Tal Saafa, où seule l'infanterie peut évoluer contre l'Etat islamique (roches volcaniques, tempêtes de sable, conditions de vie spartiates, faune agressive comme les serpents, etc). Le 30 juillet 2018, tandis qu'une délégation de l'armée syrienne est en visite au Kazakhstan, une photo montre un soldat de l'armée kazakhe avec un message d'encouragement à la 1ère division. La page rend hommage à des combattants décédés d'autres formations, comme le 20 septembre, pour un officier décédé des Tiger Forces. Le 25 août 2018, la page partage un sondage lancé par Le Figaro, "Le maintien de Bachar al-Assad à la tête de la Syrie est-il souhaitable?"  et demande à tous les "likers" de la page d'aller voter oui, pour influencer l'opinion française (en toute lettre dans le post). Parfois la page montre des documents relativement violents, comme cette vidéo d'archive filmant des corps carbonisés de combattants de l'Etat islamique dans le quartier d'al-Qadam, ou cet autre montant la 1ère division à Deir Ezzor, filmant des cadavres de djihadistes à côté du général Zahreddine...

Capture d'écran du post de la page Facebook concernant le sondage du Figaro.

La 1ère division aligne principalement des chars T-72, dont une majorité d'exemplaires ont reçu le système de contrôle de tir Turms-T. Des chars T-54/55 semblent également utilisés. A l'image de la 4ème division blindée, nombre des chars T-72 ont reçu des blindages supplémentaires, d'abord improvisés avec les moyens du bord, puis plus élaborés de type "SLAT", bien que ceci n'atteignent pas le niveau de standardisation de la 4ème division. Les blindés employés sont les classiques BMP-1, quelques-uns ayant également reçu des surblindages, aux côtés de blindés AMB-S, BRDM-2, BTR-50 et BTR-152. Le 141ème régiment d'artillerie est équipé, pour l'artillerie lourde, principalement d'obusiers D-30 de 122 mm, de canons de campagne M-46 de 130 mm, et de lance-roquettes multiples BM-21. Les obusiers automoteurs 2S1 de 122 mm semblent eux mis à disposition des brigades de la division. La 1ère a développé ses propres lanceurs "Volcano", de différents modèles, montés sur des châssis de camions GAZ-3308, tandis qu'au moins un exemplaire est monté sur le châssis d'un blindé BMP-1. A l'image du Vème corps de l'armée syrienne, la division semble bénéficier progressivement de l'aide de Moscou: lorsque certains éléments de la 1ère division se redéploient sur le front d'Idlib et au sud d'Alep, trois blindés BTR-70M (jusqu'ici non alignés au sein de l'arsenal syrien) sont photographiés au sein d'une des colonnes. Des photos montrant des éléments de la division s'entrainant avec un lance-roquettes multiple 9P138 ont également été diffusées récemment. Les véhicules de la 1ère division blindée sont identifiables grâce à un rectangle vert. La division compte un bataillon chargé de la réparation des véhicules, numéroté 16 et au moins un bataillon du génie.

On peut observer que comme pour les Tiger Forces, l'infanterie de la 1ère division blindée semble opérer en "groupes" dont il est difficile d'apprécier la taille: chez les Tiger, ces groupes peuvent aller de la section au bataillon. Dans la 1ère division blindée, on trouve par exemple le groupe du "martyr", général de brigade, Sharaf Mazen Barakat, qui sur les photos s'assimile à une section d'infanterie. Ou le groupe Al-Raed Fadi, qui représente à peine une escouade sur une photo. Le 30 avril, des photos présentent un groupe de "forces spéciales" et d'infiltration, fort de deux grosses escouades. Le 7 juillet, le groupe du major Rami (91ème brigade) montre une quinzaine d'hommes (une escouade renforcée). Le même jour, le groupe spécial de reconnaissance du major Amjad Hassan (91ème brigade) montre, sur les photos, sept à huit hommes, une escouade. Le 18 juillet, les photos du groupe du major Amjad ne montrent que six à sept hommes, une demi-escouade. Le 29 juillet, des photos montrent le groupe du lieutenant Ali Hajal, qui appartient à la 58ème brigade mécanisée: une escouade de 12 hommes. Sur une publication du 28 août 2018, il est question de "groupes d'interventions rapides" et de "détachements de snipers" (à l'image, l'effectif d'une escouade renforcée, 10-15 hommes).

Lire aussi - Bataille d'Alep: les Tiger Forces, unité d'élite du régime de Damas, à la pointe des combats

On remarque aussi que d'autres subdivisions ont peut-être été formées après le déclenchement de la guerre en 2011: il est régulièrement question sur la page Facebook de l'unité, ces six derniers mois, d'une 57ème brigade, qui jusqu'ici ne faisait pas partie de la division. Une des personnes tenant la page Facebook de la 1ère division, membre de l'unité, affirme que la division comprend les brigades 58 (mécanisée), 76 (blindée), 91 (blindée), le régiment 141 (artillerie), mais aussi la brigade 68 (mécanisée, qui appartient en théorie à la 7ème division de l'armée arabe syrienne) et la brigade 61, qui était jusqu'ici indépendante. Si l'on rajoute la brigade 57, on constate qu'il est toujours aussi difficile de dresser un ordre de bataille précis des unités de l'armée arabe syrienne...

Le groupe du "martyr" Sharaf Mazen Barakat. On distingue en gros l'équivalent d'une section. 20 juin 2018.

Le plus gros de la division combat sur le front Tal Safa (Suweyda) face à l'EI, toutefois une partie de la division est peut-être déployée autour de l'enclave d'Idlib (région d'Alep). La brigade 91 perd un capitaine tué le 9 novembre 2018 sur le front de Hama, ce qui indique peut-être la présence d'une partie de la brigade sur ce front.

 

Secteur administratif (qutaa) de la 1ère division blindée, au sud de Damas, autour de Kisweh.

Le 11 mai 2018, la 1ère division perd un lieutenant dans les combats du Yarmouk contre l'Etat islamique. Le 21 juillet, un sapeur du bataillon du génie de la 91ème brigade est tué dans la Badiyah. Le 24 juillet, deux combattants tombent dans le désert de Suweyda. Le 4 août, un post de la page Facebook évoque un blessé de la division, qui a reçu une prothèse, et qui est soigné en Russie. Le 23 septembre, un membre d'une unité "commando" de la 1ère division est tué au combat à Tal Safaa. Le 26 septembre, un combattant de la 1ère division est tué à Tal Safaa. Le 15 octobre, la 1ère division annonce la mort d'un lieutenant sur le front de Tal Safaa. Le 26 octobre, la page Facebook de la 1ère division donne les noms de cinq hommes de l'armée arabe syrienne et de milices palestiniennes tués le 25 septembre sur le front de Tal Safaa. Deux hommes sont blessés face à l'EI le 28 octobre 2018 à Tal Safaa.

La 1ère division blindée de l'armée arabe syrienne s'est donc "reformatée" au fur et à mesure du conflit. Elle a créé, vraisemblablement, de nouvelles subdivisions, a peut-être absorbé des brigades venues d'autres divisions pour combler ses pertes. Sur le front de Tal Safaa, contre l'Etat islamique, elle combat avec l'Armée de Libération de la Palestine qui fournit probablement un surcroît d'infanterie. On note la présence marquée d'officiers russes, à la fois sur le front mais aussi dans la base de la division près de Damas. L'étude laisse toutefois plus de questions en suspens qu'elle n'offre de réponses: l'analyse en source ouverte des formations de l'armée arabe syrienne est une tâche des plus ardues...

Voir:

Russie: le parcours d'une brigade d'élite, de l'invasion de la Crimée aux combats en Syrie

Liwa Zulfiqar: des miliciens chiites irakiens au service de Bachar al-Assad

Le régiment des Commandos-Marins syrien, ou comment Moscou réorganise à son compte l'armée syrienne

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