Le Kazan, le sous-marin russe le plus puissant au monde
La Russie a dévoilé début mai un nouveau sous-marin à propulsion nucléaire. Nommé Kazan, ce monstre d’acier appartenant à la classe Yasen-M, peut embarquer des missiles hypersoniques et des ogives. De quoi faire trembler les États-Unis et leurs alliés.
Un nouveau sous-marin nucléaire ultra puissant
Trente ans après la fin de la Guerre froide, la Russie continue de bâtir un arsenal militaire et nucléaire à faire frémir les États-Unis. Sa dernière acquisition : le plus puissant des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), comme le rapporte le site Futura Sciences. Mis en service auprès de la marine russe au début du mois de mai, ce géant d’acier a été développé pendant plus de dix ans pour offrir à la Russie une force de frappe jusqu’ici inégalée. Appelé Kazan, il appartient à la classe Yasen-M et se place comme la toute dernière génération de sous-marin nucléaire, supplantant même le navire amiral déployé par la Russie en 2013.
Une portée de frappe inégalée
Si le Kazan inquiète tant les États-Unis et ses alliés de l’Otan, c’est qu’il dispose d’atouts militaires impressionnants. Bien que possédant huit tubes lanceurs, soit deux de moins que son prédécesseur, il est capable d’embarquer le Zircon, un missile hypersonique quasiment imperceptible qui peut suivre et atteindre sa cible en évoluant entre Mach 6 et 8. Il peut aussi s’équiper de Kalibr, une ogive ayant une portée de 2 400 km, ainsi que de torpilles Oniks.
Un sous-marin silencieux et furtif
Le potentiel de destruction de Kazan est encore multiplié par sa puissance. Évoluant en haute mer, il est petit, mais peut parcourir de très longues distances en profondeur. Équipé d’un système d'atténuation des bruits et d'un réacteur nucléaire silencieux, il navigue de manière furtive, sans être repéré par ses ennemis.
Ayant déjà fait ses preuves en mer du Nord ou dans l’océan Pacifique, le Kazan sera bientôt rejoint par le Novosibirsk d’ici la fin de l’année et par le Krasnoïarsk en 2022, deux autres sous-marins nucléaires superpuissants. Et la Russie ne compte pas s’arrêter là : d’ici 2030, la mise en service de cinq autres engins de cette classe est prévue.
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