En entreprise, les DRH s’efforcent de surmonter les nouvelles contraintes sanitaires
Dans les entreprises, entre l’isolement des cas contact et la peur de devenir un cluster, la gestion sanitaire de la crise devient un véritable casse-tête pour les DRH.
Bien qu’il soit difficile de disposer de chiffres précis, la gestion de la crise sanitaire en entreprise est devenue un casse-tête pour les directions des Ressources Humaines. Entre l’incitation à généraliser le télétravail et l’obligation, dans certains cas, de planifier le chômage partie, les DRH redoutent désormais d’être confronté à une nouvelle difficulté : la gestion des cas contact.
Entre mesures d’isolement et absentéisme, la gestion sanitaire angoisse les DRH
Dans les grandes entreprises, un « référent Covid-19 » se consacre à cette gestion sanitaire de la crise, alors que les plus petites structures s’efforcent de respecter les conseils du gouvernement, de l’ordre des médecins mais aussi les contraintes imposées par le protocole mis en œuvre. A l’absentéisme impliqué par la Covid-19, déjà source de désorganisation au sein de l’entreprise, s’ajoute désormais la gestion des cas contact.
Depuis des mois, Santé Publique France a défini précisément ce cas contact comme étant une personne qui « a croisé sans masque et sans protection pendant au moins 15 minutes dans un espace confiné, ou en face-à-face direct un malade du Covid-19 ». L’isolement est alors de mise, constituant une nouvelle cause de désorganisation de l’entreprise. Les cas-contact sont alors incités à télétravailler quand cela est possible ou alors à rester confinés à leur domicile pendant 7 jours.
Une gestion complexe et anxiogène au quotidien
Le 29 septembre dernier, le directeur de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie soulignait que 390.000 cas avaient impliqué l’identification de 1.1 million de cas contact. L’ampleur du phénomène pose des problèmes en interne, avec des difficultés à remplacer le salarié absent pour une période de 7 jours.
Mais les entreprises redoutent plus encore de ternir leur image de marque en devenant un cluster, et c’est le cas dès lors que 3 cas avérés ou 3 suspicions de Covid-19 sont identifiés sur une période de 7 jours. Aux contraintes sanitaires lourdes de conséquences s’ajoutent alors une méfiance de la part des clients, partenaires et fournisseurs.
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