Les tarifs du gaz et du tabac ont augmenté dimanche. En revanche, les frais bancaires sont désormais plafonnés pour les clients fragiles.
Le tumulte de l’actualité nous aurait presque fait oublier que la vie économique continue, avec le lot d’augmentations de novembre, certes restreint.
Les tarifs du gaz en hausse
Les tarifs réglementés du gaz, même s’ils sont voués à disparaître en 2023, sont toujours en vigueur, et donc en hausse en ce mois de novembre, de 1,6%. Tous les utilisateurs ne sont cependant pas logés à la même enseigne.
La Commission de régulation de l’énergie a ainsi précisé que l’augmentation du prix du gaz est de 0,4% pour les foyers qui utilisent cette énergie pour la cuisson, de 0,9% pour un usage cuisson-eau chaude et de 1,7% pour les ménages qui se chauffent au gaz.
Neuvième augmentation pour le tabac
L’objectif du gouvernement était de porter le paquet de vingt cigarettes à 10€ d’ici la fin 2020. C’est fait, et même dépassé pour certaines marques parmi les plus populaires.
Dimanche, les prix de la plupart des paquets ont augmenté de 0,40 ou 0,50€, faisant passer, par exemple, les Marlboro Red à 10,4€ (elles étaient déjà à 10€), et les Gauloises blondes à 10€ (au lieu de 9,5€).
Cela dit, novembre c’est aussi le Mois sans tabac… Une bonne occasion d’arrêter de fumer !
Les frais bancaires limités
La bonne nouvelle de ce mois de novembre nous vient des banques puisque les frais bancaires sont désormais plafonnés à 25€ pour les clients les plus fragiles, pendant une durée de trois mois.
Sont considérés comme « fragiles » les clients qui ont de faibles revenus. D’autres critères viennent tout juste d’être fixés par décret : accumuler cinq irrégularités ou incidents au cours du même mois, avoir un dossier de surendettement en cours de traitement (il fallait auparavant qu’il soit déclaré recevable), être inscrit pendant trois mois consécutifs au Fichier de la Banque de France.
Ce plafond descend à 20€ pour les personnes qui ont souscrit une offre spécifique « client fragile » auprès de leur banque.