Arnaques sur LinkedIn : les hackers s’attaquent aux demandeurs d’emploi
Dans un contexte de mobilité professionnelle importante, des arnaqueurs ont pris les demandeurs d’emploi pour cible. Selon un rapport de la société de cybersécurité Egress, des hackers usurpent l'identité de LinkedIn, au niveau international, pour attaquer les demandeurs d’emploi, car ils sont plus susceptibles de faire moins attention à leur données personnelles.
Une augmentation de 232 % des faux emails disant provenir de LinkedIn en février 2022
Les attaques de "phishing" se faisant passer pour des e-mails de LinkedIn ont augmenté de 232 %, uniquement en février 2022. Comme souvent, les hackers utilisent l’usurpation d'identité : des adresses de messagerie web avec des noms d'affichage LinkedIn, un pied de page contenant des éléments de messagerie authentiques de LinkedIn, y compris l'adresse de son siège mondial, des liens pour se désinscrire ou pour se rendre vers sa section d'assistance. Dans le corps de l'email, les noms d'autres organisations bien connues (dont American Express et CVS Carepoint) rendent les attaques très convaincantes. Lorsque l’on clique dessus, les liens envoient la victime vers un site web qui récupère ses informations d'identification de connexion LinkedIn. Dans une déclaration à ZDNet, un porte-parole de LinkedIn a exhorté les utilisateurs à consulter leur centre d'aide pour obtenir de l'aide afin d'identifier les messages de "phishing". « Nos équipes internes s'efforcent de prendre des mesures contre ceux qui tentent de nuire aux membres de LinkedIn par hameçonnage », a déclaré le porte-parole. « Nous encourageons les membres à signaler les messages suspects et les aidons à en savoir plus sur ce qu'ils peuvent faire pour se protéger, notamment en activant la vérification en deux étapes » a ajouté la plateforme.
Des arnaqueurs ciblent aussi les demandeurs d’emploi sur d’autres plateformes
Une "augmentation marquée" des fausses offres d'emploi cherchant à voler les données personnelles des candidats, souvent dans le but de déposer de fausses demandes d'assurance-chômage. Elles ont été signalées ces derniers mois sur d’autres plateformes de recrutement. La situation “post pandémique”, caractérisée par une mobilité importante sur le marché du travail, est propice à une augmentation de ce type de “cyber crime”.
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