Le Conseil de Paris adopte le plan anti-pollution d'Anne Hidalgo
Le Conseil de Paris a adopté ce lundi matin le plan anti-pollution présenté en décembre dernier par la maire de Paris. Anne Hidalgo s'est félicité de la "très grande adhésion" des citoyens à ce plan. Cette mesure a été adoptée avec les voix de la majorité PS-PC-EELV-PRG et de l'UDI-MoDem. Le groupe UMP et la conseillère de Paris du Parti de Gauche, Danielle Simonnet se sont abstenus.
Le texte prévoit entre autre l'interdiction progressive des véhicules professionnels ou personnels les plus polluants. Ces interdictions, qui s'appliqueront entre 8h et 20h, viseront en premier lieu les camions et autocars immatriculés avant octobre 2001, et d’ici juillet 2016 les voitures immatriculées avant janvier 1997 - soit une voiture sur sept à Paris selon la mairie - et les deux-roues enregistrés avant 2000.
Pour les possesseurs de ces véhicules qui se verront interdit de rouler dans la capitale, la ville de Paris propose de prendre en charge l'abonnement annuel Navigo (pour la part non prise en charge par l'employeur), ainsi qu'un an d'abonnement au service Vélib', ou bien l'achat d'un vélo et d'éventuels accessoires sur justificatifs. Le montant de cette aide sera plafonné à 400 euros.
Le stationnement en surface est de plus gratuit pour les véhicules électriques ou hybrides essence rechargeables.
Côté infrastructure, Paris entend développer le réseau de bornes de recharge électriques à des tarifs attractifs, et développera le dispositif de voitures partagées comme Autolib’ ainsi que d’autre sociétés sur de la location plus longue durée.
Nathalie Kosciusko-Morizet a fustigé le plan anti-pollution de son ancienne rivale dans la course à la mairie de Paris. Elle a pointé du doigt ce qu'elle considère comme un manque de concertation: "il ne suffit pas de convoquer quelques maires riverains à l’Hôtel de Ville pour présenter le plan une fois ficelé, ça ne s’appelle pas une concertation. Le résultat est immédiat, nombre d’élus de petite et de grande couronne dénoncent votre passage en force, opposant Parisiens et Franciliens".
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