Affaire Daval : Gregory Gay, le beau-frère, dément les accusations de Jonathann
L'affaire du meurtre d'Alexia Daval a connu mercredi 4 un rebondissement des plus spectaculaires. En effet, le principal suspect, Jonathann Daval, est revenu sur ses déclarations et a nié être à l'origine de la mort de sa femme lors de son audition de la semaine passée, par un juge de Besançon.
Cet informaticien de 34 ans accuse désormais son beau-frère, Grégory Gay, mari de Stéphanie Gay, la sœur aînée de la victime. Selon le récit qu'en a fait L'Est Républicain, Jonathann Daval affirme que Grégory Gay a étranglé Alexia dans la maison des parents de la jeune femme, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, lors d'une soirée raclette le 27 octobre 2017 au soir.
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Une crise d'hystérie d'Alexia Daval aurait poussé Grégory Gay à agir selon Jonathann. "Face au drame, l'ensemble de la famille aurait scellé un pacte secret pour étouffer l'affaire, loin d'imaginer que celle-ci connaîtrait une telle résonance", précise le quotidien régional.
Interrogé par BFMTV, Gregory Gay a dit "démentir formellement" les allégations du meurtrier présumé d'Alexia Daval.
"Dans cette affaire-là, on ressentait beaucoup de choses depuis le départ, on a eu beaucoup d’interrogations après ses aveux. On sentait bien qu’il y avait d’autres choses, au-delà d’une vérité qui nous avait été livrée brutalement au départ, dans un contexte de très forte tension", a expliqué au quotidien Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval.
Voir - Meurtre d'Alexia Daval: qui est Grégory Gay, que Jonathann accuse?
Selon lui, la nouvelle version de son client tient beaucoup à sa "personnalité difficile d’accès". "Il a fallu du temps pour instaurer un climat constructif pour pouvoir travailler sur une déposition qui, on le sentait, était appelée à évoluer", a-t-il précisé.
La version du mari ne semble pas satisfaire les enquêteurs. "Pour nous, ces revirements n’ont d’autre but que de permettre de diluer les responsabilités et d’entretenir un certain flou sur l’enchaînement des faits, en faveur du mis en cause principal. Mais rien de tout cela n’est étayé; la conclusion à laquelle nous sommes arrivés est la bonne", a expliqué une source policière à L'Est Républicain.
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