Attentats à Bruxelles : la traque du "3e homme" s'organise en Belgique
Alors que la Belgique est encore sous le choc de la tragique série d'attentats qui a frappé mardi 22 la capitale du royaume, faisant 31 morts et 250 blessés (selon un dernier bilan), la chasse à l'homme pour retrouver certains des auteurs des attaques s'organise.
Les autorités ont diffusé des images de vidéosurveillance montrant trois hommes poussant des chariots à bagages, suspects présumés des attentats qui ont frappé vers 8h l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. Le procureur fédéral belge Frédéric Van Leeuw a déclaré que deux d’entre eux avaient "probablement commis un attentat suicide" et étaient donc probablement morts. Le troisième, portant veste et chemise claires, des lunettes sous un chapeau noir et pour lequel un avis de recherche a été lancé, est "activement recherché", a ajouté le procureur. Il aurait profité du chaos suscité par la double explosion pour prendre la fuite. Il est actuellement la priorité des forces de police de Belgique.
Le parquet fédéral a également précisé dans la soirée que des perquisitions avaient été menée en cours "en plusieurs endroits du pays", notamment dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, où ont été découverts un engin explosif, contenant des clous et des produits chimiques et un drapeau de l’Etat islamique, l'organisation terroriste qui a revendiqué les attentats.
"Un nombre de soldats du califat (...) se sont élancés à l'intérieur de l'aéroport de Zaventem de Bruxelles et d'une station de métro pour tuer un grand nombre de croisés", affirme le communiqué de revendication du groupe djihadiste, accusant ce pays de n’avoir "cessé de combattre l’islam et les musulmans".
Ces terribles attentats surviennent alors que la Belgique se trouvait dans un contexte de lutte contre le terrorisme islamique, notamment avec l'arrestation vendredi 18 de Salah Abdeslam, un des membres du commando terroriste responsable des attentats du 13 novembre à Paris. Un de ses complices présumés, Najim Laachraoui, est recherché par les polices française et belge, il est fortement soupçonné d'être l'artificier du groupe.
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