Bouches-du-Rhône : un homme tué au fusil d'assaut dans un probable règlement de comptes

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VL
Publié le 02 février 2015 - 11:07
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Un policier en uniforme.
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©Charles Platiau/Reuters
Un homme de 25 ans a été abattu à l'arme de guerre dimanche 1er février.
©Charles Platiau/Reuters
Un homme a été abattu à l'arme de guerre dimanche 1er à Gignac-la-Nerthe (Bouches-du-Rhône). Si le crime fait penser à un règlement de comptes, la victime n'était pas fichée comme appartenant au grand banditisme.

Un homme de 25 ans a été abattu à l'arme automatique dans sa voiture dimanche 1er à Gignac-la-Nerthe (Bouches-du-Rhône). Les faits font tout de suite penser à un règlement de comptes entre délinquants. Le lieu du drame, à quelques kilomètres au Nord-ouest de Marseille, alimente un peu plus cette idée. Pourtant les liens entre la victime et le milieu du grand banditisme sont encore loin d'être avérés.

Dimanche, peu avant 21 heures, la victime se trouvait dans sa voiture dans un quartier résidentiel de Gignac-la-Nerthe. Selon les premiers éléments, plusieurs tireurs armés de fusils d'assaut, probablement des kalachnikovs, ont fait feu sur la voiture. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la PJ de Marseille.

L'homme de 25 ans a été touché par plusieurs rafales et a succombé à ses blessures avant l'arrivée des secours. Si la victime était connue des services de police, ce n'était que pour des délits mineurs, de simples infractions routières. Le maire de la commune, Christian Amiraty, a déclaré à France Bleu Provence que la famille de la victime "n'avait jamais fait parler d'elle".

Le mode opératoire semble toute fois typique des méthodes utilisées par le grand banditisme. Au printemps 2012, deux personnes dont une figure du milieu toulonnais avaient été abattues à Gignac-la-Nerthe et dans la commune voisine de Châteauneuf-les-Martigues.

Dans la nuit du 14 au 15 janvier dernier, un homme de 25 ans avait été exécuté d'une balle dans la tête à Marseille. Là encore, la victime n'était pas connue des forces de l'ordre pour des faits particulièrement graves, mais la thèse du règlement de comptes semblait privilégiée.

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