"Charlie Hebdo" : deux suspects identifiés, un troisième homme se livre à la police
La nuit qui a suivi l'attentat de Charlie Hebdo, mercredi 7 a connu plusieurs faits nouveaux dans la traque des auteurs de l'attentat. Deux hommes ont en effet été identifiés et leurs portraits diffusés. Il s'agit de deux frères, Chérif et Said Kouachi, 32 et 34 ans. La carte d'identité du plus âgé des deux a été retrouvée dans la voiture abandonnée par les suspects dans leur fuite. Chérif Kouachi avait été condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis en 2005 pour avoir tenté de rejoindre l'Irak avec une filière djihadiste.
La Brigade criminelle de Paris a lancé un avis de recherche et un appel à témoins avec photos pour retrouver les deux hommes considérés comme "susceptibles d'être armés et dangereux". Dans la soirée de mercredi, les hommes du Raid ont investi un appartement à Reims (Champagne-Ardenne), dans le quartier de la Croix Rouge. Si les suspects n'étaient pas présents, une longue perquisition a été effectuée comme dans plusieurs autres lieux liés aux suspects.
Toujours en Champagne-Ardenne, à Charleville-Mézières, un troisième homme âgé de 18 ans, Hamyd Mourad, s'est rendu à la police. Recherché par les forces de l'ordre, il aurait pris cette décision en voyant que son nom circulait dans les médias comme suspect dans l'attentat. Présenté comme le beau-frère de Chérif Kouachi, son éventuel rôle dans l'attaque n'a pas encore été clairement établi. Il a été mis en examen. Sur Twitter et Facebook, certains internautes affirment qu'il était en cours au moment de l'attaque sous le mot-clé #MouradHamydInnocent.
Jeudi matin, la traque des assassins des 12 personnes continuait. Selon plusieurs médias, sept personnes auraient été placées en garde à vue depuis mercredi. Ce jeudi, Manuel Valls s'est refusé à confirmer ou infirmer ce nombre afin de ne pas nuire à l'enquête.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.