Crash du MH370 : un groupe d'experts pense avoir résolu le mystère
Le crash du vol MH370 dans l'océan Indien est consécutif au suicide du pilote. C'est en tout cas la conclusion à laquelle est arrivée un groupe d'experts en sécurité aérienne et dévoilée dans l'émission australienne 60 minutes diffusée dimanche 13.
La thèse risque cependant de ne jamais pouvoir être indéniablement démontrée puisque l'épave n'a pas été retrouvée, faisant de ce drame l'un des plus grands mystères de l'aviation. Mais plusieurs éléments tendent vers la thèse du suicide du pilote.
Le Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines a disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord. Il devait relier Kuala Lumpur à Pékin.
C'est surtout l'étrange trajectoire de l'appareil qui oriente les experts vers cette théorie. Une trajectoire reconstituée sur la base des données de radars militaires malaysien et thaïlandais, puisque le transpondeur de l'appareil a cessé d'émettre 38 minutes après le décollage. L'appareil aurait pourtant naviguer au-dessus de la Malaysie, de la Thaïlande.
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Pour Simon Hardy, instructeur sur Boeing 777, le pilote a survolé la frontière entre la Malaysie et la Thaïlande en volant "de manière très précise" pour leurrer les radars en passant d'un espace aérien à l'autre: "si vous me demandiez de faire disparaître un Boeing 777, je ferais exactement la même chose".
L'avion aurait se serait ensuite dirigé vers le Sud et se serait crashé dans l'océan à l'ouest de l'Australie. Pour l'expert canadien Larry Vance, les quelques débris retrouvés, notamment à La Réunion et à Madagascar, évoquent une descente "contrôlée" de l'appareil jusqu'à l'impact, autre indicateur que le pilote aurait été aux commandes. Selon lui, quatre pièces importantes du fuselage doivent encore se trouver dans l'eau.
Le Premier ministre australien avait lui-même déclaré que la thèse du pilote suicidaire était la plus probable. "Les raisons de la perte du MH370 ne peuvent pas être établies avec certitude tant que l'avion n'est pas retrouvé", avait indiqué en octobre dernier le Bureau australien de la sécurité et des transports (ATSB) dans son rapport d'enquête final.
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