Disparition d'Arthur Noyer : pourquoi Nordahl L. (affaire Maelys) est soupçonné par les enquêteurs
C'est un rebondissement dont il est encore difficile d'estimer l'impact sur l'enquête sur la disparition de Maëlys. Nordahl Lelandais a été placé ce lundi 18 en garde à vue, et le domicile de ses parents (où il habite) à Domessin (Savoie) perquisitionné. L'ancien militaire de 34 ans est en effet soupçonné d'être impliqué dans la disparition d'Arthur Noyer. Celui-ci, âgé de 24 ans, et caporal du 13e bataillon des chasseurs-alpins de Chambéry a disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017.
Le jeune homme s'est volatilisé en sortant d'une boîte de nuit. Le militaire a été aperçu vers 4h du matin dans le secteur du Carré Curial en plein cœur de la préfecture de Savoie. Le soldat était en train de faire de l'auto-stop pour regagner sa caserne. Il n'a plus jamais donné signe de vie et personne ne sait ce qu'il est devenu.
Seul élément connu: lors de la soirée, le caporal Noyer s'est fait dérober son téléphone portable qui lui a été restitué après une intervention de la police. D'autres sources indiquent une simple perte. On ignore si sa disparition peut avoir un lien avec cet incident.
Lire aussi: Affaire Maëlys: l'enfant a disparu depuis 16 semaines, les avancées de l'enquête se font rares
Il est difficile de connaître avec exactitude les raisons qui ont mené à soupçonner l'implication de Nordahl Lelandais dans cette affaire. Selon une information du Parisien, une ex-petite amie du suspect dans l'affaire Maëlys aurait expliqué qu'il était un habitué des lieux.
L'affaire Arthur Noyer (qui avait dans un premier été considéré comme déserteur) et l'affaire Maëlys de Araujo avaient en commun l'absence totale d'éléments permettant de comprendre ce qu'il avait pu se passer, et un corps qui n'a jamais été retrouvé. L'enquête va devoir s'attacher à comprendre si un autre point commun ne porterait pas un nom: celui de Nordahl Lelandais. Rappelons que l'homme nie toute implication dans la disparition de Maëlys et reste présumé innocent.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.