Draguignan : une "bande de jeunes" torture à mort un chat et lui arrache les yeux par pure cruauté, des témoins décrivent un "supplice"
La scène a été d'une violence inouïe et ose à peine imaginer dans quel état la dépouille de la malheureuse bête a été récupérée par les défenseurs des animaux. Dans la nuit de mardi 30 au mercredi 31, dans la ville de Draguignan (Var) des individus, vraisemblablement une "bande de jeunes" selon le quotidien Var-Matin ont attrapé un chat et l'ont mis à mort à l'issue d'un supplice épouvantable.
Les faits abjects se sont apparemment déroulés en 1h30 et 5h du matin selon les premiers éléments de l'enquête de la police municipale qui mène l'investigation. Place aux Herbes, dans la vieille ville, le malheureux félin est tombé entre les mains de bourreaux sadiques qui, d'après des témoins probablement horrifiés, l'ont d'abord longuement frappé à coups de pieds avant de passer au stade supérieur: la lacération à l'aide de tesson de bouteilles. Le félin molesté et ensanglanté était peut-être encore vivant quand les brutes lui ont fait subir une torture inimaginable: ils ont saisi la pauvre bête et lui purement et simplement arraché les yeux.
Les auteurs des faits, que le quotidien local va même jusqu'à qualifier de "salopards" eu égard des faits qui ont pu être constatés, ont ensuite abandonné le cadavre du chat, objet de leurs jeux cruels.
C'est l'association des Amis des chats de Draguignan qui prendra en charge la dépouille de la pauvre bête au petit matin. Une adhérente qui était visiblement présente pour récupérer le félin évoquera sur son compte Facebook une scène "macabre" de "supplice".
Quelques détails soulignent même la dimension sordide des faits. Le chat s'est visiblement laissé attraper par la bande de jeunes, car bien qu'étant un animal errant, il était connu des gens du quartier qui le nourrissaient. Il ne s'est donc pas méfié des humains, sauf que ceux-là ne voulaient pas lui donner à manger mais le torturer à mort. D'après une information de l'édition marseillaise de 20 Minutes, l'enquête pourrait être difficile. Un témoin de la scène hésite à collaborer avec la police par "peur des représailles" que pourraient exercer sure elle les auteurs de ces actes de barbarie.
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