Feria de Dax : des anti-tauromachie s'infiltrent dans l'arène et perturbent une corrida (vidéo)

Un militant anti-taurins, accompagné d'un homme et d'une femme, s'est introduit dans les arènes de Dax, samedi, lors de la Feria. Ils ont été interpellés par les forces de l'ordre et entendu au commissariat de Dax avant d'être remis en liberté dans la journée.

Deux hommes et une femme ont perturbé une corrida samedi 12 lors de l'édition 2017 de la Feria de Dax. Ils se sont introduits dans l'arène après la mort d'un premier taureau. France Bleu Gascogne explique que l'un des hommes avait écrit sur son torse: "Corrida, honte de la France". La jeune femme a également enlevé son t-shirt en signe de protestation.

Intervention musclée lors de la première #corrida des #FetesdeDax #Dax2017 Contre des anti-corrida. pic.twitter.com/4uavEUPNpK

— Guillaume AGHROUM (@GAghroum) 12 août 2017

Les trois personnes ont rapidement été plaquées au sol sous les applaudissements du public. La radio précise que l'un d'eux a reçu des coups de pied de la part d'un des membres de l'association qui organisait l'évènement. Les trois anti-tauromachie font parti du "Vegan Strike Group". Ils ont été interpellés par les forces de l'ordre et entendus au commissariat de Dax avant d'être remis en liberté dans la journée.

Ils seront tout de même convoqués devant la justice pour avoir perturbé l'ordre public et bravé les arrêtés d'interdiction de manifestation dans un rayon de 500 mètres autour des arènes.

Début juillet, le matador Tomas Cerqueira avait été sévèrement blessé au cours d’une corrida organisée à Mauguio, près de Montpellier (Hérault). Alors qu'il s'apprêtait à mettre à mort le taureau, l'homme a reçu un violent coup de corne à la cuisse droite, provoquant chez lui des lésions internes et une importante perte de sang. Il avait été hospitalisé dans un état grave.

Au mois d'avril, un sondage Ifop publié par l'Alliance anticorrida avait indiqué que 75% des habitants des départements concernés (Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Gers, Gironde, Hérault, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées et Pyrénées-Orientales) étaient contre cette pratique.