La mère de Nordahl Lelandais assure ne pas avoir vu Maëlys chez elle
L'ADN de la petite Maëlys aurait été retrouvé sur le canapé de Nordahl Lelandais, principal suspect dans l'affaire de ce meurtre. Selon France 2, cette nouvelle découverte, qui accable encore un peu plus l'ancien militaire, a été faite par les enquêteurs mercredi 14 au domicile de la mère du trentenaire où il vivait.
Cette dernière, jointe par RTL, a qu'il est "impossible" que Maëlys soit entrée chez elle le soir de sa disparition, le 27 août dernier, soir de la disparition de l'enfant en marge d'un mariage qui se déroulait au Pont-de-Beavoisin en Isère. "S'il y avait eu quelque chose, il était obligé de passer devant ma chambre et j'aurais entendu marcher ou parler. Donc c'est impossible", a expliqué à la radio Christiane Lelandais.
Lire aussi - Affaire Maëlys: l'ADN de l'enfant découvert sur le canapé de Nordahl Lelandais
La mère du principal suspect a fait savoir s'être coucher "2h15-2h30. Et je n'ai rien vu, rien entendu". Et d'ajouter: "Je ne peux absolument pas imaginer qu'on ait retrouvé une trace de Maëlys à mon domicile".
Les restes de la petite, retrouvés en février dernier, sont d'ailleurs toujours en cours d'analyse. Selon les premières constatations, une fracture à la mâchoire a été révélée.
Sur le même sujet, l'interview exclusive de la sœur du principal suspect: Le jour où Nordahl Lelandais avoue avoir tué Maëlys à sa sœur (2/3)
Nordahl Lelandais, s'il a reconnu avoir donné la mort à l'enfant, n'a pas expliqué les circonstances du drame. Les sous-vêtements de la petite fille, une brassière et une culotte retrouvés en boule à côté de ses ossements, sont encore en cours d'analyse. Cette dernière pourrait s'avérer longue et difficile, car les vêtements ont passé des mois dans la boue et la neige durant une bonne partie de l'hiver à l'endroit où le suspect a mené les enquêteurs après avoir avoué qu'il avait tué la fillette "par accident".
Il n'a pas dévoilé les circonstances de la mort de l'enfant mais pourrait le faire très prochainement. Il en aura par exemple l'occasion lundi 19 puisqu'il sera auditionné par les magistrats instructeurs grenoblois chargés de l'enquête.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.