Le Touquet : la grogne des CRS chargés de surveiller la maison des Macron (photo)
La grogne monte parmi les policiers chargés de la surveillance de la maison du couple présidentiel au Touquet. En effet, sur les réseaux sociaux, un syndicat des forces de l'ordre a dénoncé les conditions de travail des agents chargés de veiller sur la demeure des Macron.
Comme l'a montré un tweet d'UNSA-police en date du vendredi 29 décembre, c'est une averse qui a mis le feu aux poudres. Surpris par une "forte pluie avec bourrasque", un agent en charge de la surveillance de la maison s'est mis à l'abri dans son véhicule. "Sa hiérarchie n'a pas apprécié cette initiative, pourtant légitime, et lui a demandé d'établir un compte-rendu justificatif pouvant aboutir à une sanction", s'est désolé le syndicat.
Une situation qui s'ajoute aux nombreuses pénibilités qui rythment le quotidien des agents en charge de la surveillance de la résidence secondaire d'Emmanuel et Brigitte Macron.
"Pas question de remettre en cause cette surveillance. La police a toujours gardé les domiciles secondaires des présidents. Mais qu'on s'en donne les moyens au Touquet", a fait savoir Denis Hurth, délégué zonal CRS UNSA-police, à La Voix du Nord. Et d'ajouter: "Ils doivent faire jouer le système débrouille mais ce n'est pas normal". Et de rappeler aussi que ces CRS, postés devant la maison des Macron, doivent supporter en garde statique 20 kilos d'équipement.
CRS Le Touquet : Les CRS demandent un abri pic.twitter.com/2Ki5i4yI9P
— hurth (@unsadh) 28 décembre 2017
"Je suis sensible aux conditions des policiers mais il faut regarder ce qu'il est possible de faire", a fait savoir la maire du Touquet Lyliane Lussignol, qui a souligné qu'elle a donné son accord pour la mise en place d'une rallonge électrique sur le véhicule des CRS. Cela permettra de chauffer l'intérieur du fourgon tout en évitant d'allumer le moteur de jour comme de nuit.
Comme l'explique le quotidien local, "selon UNSA-police, cette garde statique nécessite en permanence une demi-compagnie CRS, soit 40 hommes. Ce chiffre permet d’assurer les rotations de la garde (trois personnes avenue Saint-Jean et trois personnes rue Saint-Louis), ainsi que les prises de congés des policiers".
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