Maëlys : à Pont-de-Beauvoisin, la tension entre les proches de Maëlys et de Nordahl L.
La nuit du 25 au 26 novembre, cela fera 13 semaines que la petite Maëlys de Araujo aurait été enlevée à la salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin, en Isère, en marge d'une fête de mariage. Sur place, après des premières semaines éprouvantes entre la présence remarquée des journalistes, la battue citoyenne et l'accumulation de détails sordides sur l'emploi du temps et la personnalité du principal suspect Nordahl Lelandais, la pression retombe.
Lire aussi: Disparition de la petite Maëlys: à Pont-de-Beauvoisin, la vie reprend son cours
L'ancien militaire de 34 ans est en détention provisoire dans une cellule de la prison de Saint-Quentin-Fallavier et personne ne sait ce qu'est devenue la malheureuse enfant, malgré les fouilles considérables dans la majorité des plans d'eau de la région. Dans les rues de Pont-de-Beauvoisin que ce soit du côté de l'Isère ou de la Savoie (une commune homonyme existe en effet de l'autre côté de la rivière du Guiers qui sépare les deux départements), le calme est revenu. Des affichettes sur les vitrines des commerces rappellent cependant que le secteur reste en haleine des avancées de l'enquête.
La tension reste cependant forte entre la famille et les proches de Maëlys de Araujo (qui bien que venant du Jura est originaire de la région de Pont-de-Beauvoisin) et ceux de Nordahl Lelandais. Le frère du suspect, Sven Lelandais, a notamment eu à plusieurs reprises l'occasion d'échanger des propos houleux (et inversement) avec les proches de l'enfant. Celui qui défend bec et ongles son petit frère a déjà échangé sur les réseaux sociaux des insultes avec un cousin de Maëlys comme le révélait France-Soir.
A lire: Info France-Soir - Maëlys: les tensions entre ses proches et la famille du suspect Nordahl L.
Aux dires des témoins, le frère du suspect croise régulièrement les proches de la fillette dans les rues de la commune. Les Lelandais habitent à Domessin (Savoie) un village adjacent à Pont-de-Beauvoisin, à quelques minutes en voiture de la salle polyvalente où l'enfant s'est volatilisée. Et visiblement, le contact est toujours difficile, même plusieurs mois après les faits. "Je vois souvent Sven dans les rues de Pont-de-Beauovisin. Et il n'hésite pas à faire le fanfaron (sic) devant les autres, il ne rase absolument pas les murs" décrit Cécile*, un témoin présent au mariage et qui est visiblement excédé par le manège du frère (qui n'a jamais été impliqué un seul instant dans l'affaire). Le trentenaire avait essayé dans un premier temps, via l'un de ses nombreux comptes Facebook, de mettre en place un groupe de soutien pour son frère, sans grand succès visiblement. Il a aussi essayé, selon nos sources, de contacter des proches des mariés, et se serait fait sèchement éconduire, laissant entendre que dans l'environnement familial de la petite, personne ne doute de la culpabilité de Nordahl Lelandais, qui reste présumé innocent. "Il n'a pas essayé de me contacter" nous affirme Cécile qui juge qu'"il n'intéresse pas grand monde". Contacté par France-Soir, le frère du suspect n'a pas souhaité s'exprimer.
*Le prénom a été modifié
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.