Maire tué dans le Var : le conducteur de la camionnette mis en examen
Le conducteur de la camionnette qui a mortellement renversé le maire de Signes (Var) venu le verbaliser pour un dépôt de gravats dans une décharge sauvage a été mis en examen mercredi pour "homicide involontaire", a-t-on appris auprès du parquet de Toulon.
Ce maçon de 23 ans a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire.
Le parquet de Toulon, qui avait ouvert une information judiciaire pour "homicide involontaire" mercredi matin, avait requis le placement en détention provisoire. Il peut encore faire appel de cette remise en liberté.
Maire de Signes depuis 1983, Jean-Mathieu Michel, 76 ans, est mort lundi après avoir été renversé par une camionnette dont il voulait verbaliser les occupants pour avoir jeté des gravats en bordure d'une route.
Le deuxième occupant du véhicule, le passager, un apprenti de 20 ans, également placé en garde à vue lundi, avait été libéré mardi dans la soirée.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la mort du maire de Signes, qui a ému l'ensemble de la classe politique, serait accidentelle.
Mercredi, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a "salué avec respect le dévouement inlassable" de l'élu et adressé une lettre de condoléances à sa famille.
Un hommage doit être rendu au maire de Signes jeudi, devant la mairie de cette petite commune du Var.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.