Marseille : un conducteur renverse un policier, son collègue ouvre le feu

Deux personnes sont activement recherchées ce mercredi après qu'un policier a été renversé "volontairement" par une voiture dans les quartiers nord de Marseille et légèrement blessé. Un autre fonctionnaire a ouvert le feu sur le véhicule qui a tout de même réussi à prendre la fuite.

Le policier s'en est sorti avec des blessures légères tandis que les auteurs de ces violences sont activement recherchés. Un  fonctionnaire de police a été renversé par une voiture ce mercredi 1er février à Marseille, lors d'une opération de contrôle.

Les faits se sont déroulés dans la cité Felix-Pyat (3e arrondissement), précise Le Dauphiné Libéré. Ce mercredi, des policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST, une unité d'intervention dédiée à la lutte contre la délinquance) se trouvaient sur place et ont voulu contrôler un véhicule avec deux personnes à son bord.

Selon les éléments communiqués par la Direction centrale de la sécurité publique (DDSP) le conducteur aurait alors "volontairement" percuté l'un des fonctionnaires avant de prendre la fuite. Son collègue a alors fait usage de son arme, tirant en direction de la voiture mais à une seule reprise, sans parvenir à immobiliser le véhicule. On ignorait cependant quelques heures après les faits si le tir du fonctionnaire avait atteint sa cible et si l'un des deux suspects avait été touché.

Ils ont donc réussi à prendre la fuite mais sont activement recherchés. Une enquête pour "violence volontaire avec arme par destination sur personne dépositaire de l'autorité publique" a été ouverte. Le policier renversé n'a été que légèrement touché au genou et à l'épaule. Il a été conduit à l'hôpital dont il a cependant pu sortir dans la journée.

De la gravité de ses blessures dépend la peine encourue par le conducteur et éventuellement son complice. Les violences contre un policier ou commises avec une arme sont en effet punissables de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende si elles entraîne une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à huit jours. Sans ITT ou inférieure à huit jours, la peine encourue est de trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.