Mort d'un bébé à Saint-Tropez : la piste d'un infanticide privilégiée
Les enquêteurs progressent. Dans l'affaire de la découverte du corps d'un bébé sur une plage de Saint-Tropez (Var), mardi 16 dans le courant de l'après-midi, une piste sérieuse serait privilégiée par la police. De sources judiciaires, il s'agirait d'un petit garçon russe de 9 mois (et non deux ans comme annoncé dans un premier temps) qui aurait été noyé par sa mère il y a quelques jours en Italie.
La justice transalpine aurait relié cette découverte à une sordide affaire d'infanticide. Récemment, une femme russe, Natalia Sotnikova, a été arrêtée pour avoir volontairement noyé son bébé.
Après être sortie de l'hôtel où elle logeait à Bordighera (Nord de l'Italie, tout près de la frontière française) elle aurait pris une voiture et conduit en direction de la côte, selon des images de vidéosurveillance. Là, selon ses aveux, elle a pris l'enfant dans un porte-bébé et s'est enfoncée dans la mer à la nage. "Quand elle s'est rendu compte que l'enfant était mort, elle a détaché le porte-bébé et l'a laissé partir à la dérive", a précisé la procureure italienne Grazia Pradella selon TF1. De là, les courants auraient porté le petit corps jusqu'à la plage de Saint-Tropez où il a finit par s'échouer.
"La femme pensait que son enfant souffrait des mêmes pathologies que sa mère à elle (à savoir) épilepsie et schizophrénie parce que les jours précédents il avait eu des réactions physiques en raison de sa première dent", a-t-elle ajouté. Lors de son interrogatoire, Natalia Sotnikova aurait simplement déclaré aux enquêteurs "Semyon (le prénom de l'enfant, NDLR) devait mourir et moi je l'ai tué".
Bien que fortement privilégiée, cette piste n'est encore qu'une hypothèse. L'analyse de l'ADN prélevé sur le corps de l'enfant devrait, ou non, confirmer la parenté avec Natalia Sotnikova.
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