Oise : le père pédophile violait ses deux filles depuis l'enfance, faisant un enfant à l'une d'elles
Le récit fait par Le Parisien de cette sordide affaire fait froid dans le dos. Un homme de 48 ans a été placé en garde à vue mercredi 23 par les gendarmes de l'Oise. Il est soupçonné de viols sur ses deux filles. Les faits auraient débuté dès l'enfance des fillettes, soit en 1998, et se seraient poursuivis jusqu'à aujourd'hui. Au terme de sa garde à vue, le suspect, résidant dans un village près de Grandvilliers a été mis en examen pour viols sur mineurs de 15 ans par un ascendant.
Comble de l'horreur, l'une des jeunes filles du mis en examen serait finalement tombée enceinte suite aux viols répétés de son père. C'est d'ailleurs l'accouchement de cette jeune femme de 22 ans, en janvier dernier, qui a permis de révéler les faits au grand jour. Au personnel médical qui lui demandait qui était le père de l'enfant, elle a répondu "le père, c'est mon père" rapporte le journal.
Devant ce terrible aveu, des tests de paternité ont été réalisés sur le nouveau-né par le laboratoire d’analyse de la gendarmerie, l'analyse ADN confirmant les dires de la jeune femme. Une enquête a été ouverte pour viol par le procureur de la République de Beauvais suite à cette révélation. "Même si rien ne prouve que les dernières relations sexuelles se sont déroulées sous contrainte, les premières auraient eu lieu quand la jeune femme et sa sœur étaient mineures", précise le quotidien. La mère de l'enfant, depuis placé, a expliqué que les actes d'inceste de leur père ont débuté quand elle avait 8 ans, suite au divorce de ses parents. Elle avait porté plainte à deux reprises contre son ascendant mais avait fini par les retirer, par crainte "de ne pas être crue".
De son côté, le père de famille pédophile, accusant une légère "déficience mentale" n'a pas cherché à nier les faits qui lui sont reprochés. "Il a expliqué avoir des pulsions et avoir trouvé de l’affection auprès de ses filles", a fait savoir au Parisien une source proche du dossier. Il encourt 30 ans de réclusion criminelle.
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