Oise : un patient d'hôpital psychiatrique aurait tué un sexagénaire alors qu'il était en permission

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RT
Publié le 31 janvier 2015 - 14:54
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Police nationale photo d'illustration uniforme
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©Pol Emile/Sipa
Un patient du centre psychiatrique de Fitz-James, dans l'Oise, est soupçonné d'avoir tué un sexagénaire.
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Un patient du centre psychiatrique de Fitz-James, dans l'Oise, est soupçonné d'avoir tué un sexagénaire à son domicile de Clermont, vendredi 30, alors qu'il avait une permission de deux heures. Il s'est ensuite rendu de lui-même à la gendarmerie de Clermont pour confesser son crime.

Un patient du centre psychiatrique de Fitz-James, dans l'Oise, est soupçonné d'avoir tué un sexagénaire à son domicile de Clermont, vendredi 30. Selon une source proche de l'enquête confirmant une information du Courrier Picard, le meurtrier présumé, 45 ans, avait obtenu une permission de deux heures vendredi matin et n'a pas réintégré son centre psychiatrique à la mi-journée comme il était convenu. Il s'est ensuite rendu de lui-même à la gendarmerie de Clermont pour confesser son crime.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect aurait rencontré le sexagénaire dans un supermarché. Ce dernier, qui habitait dans le quartier des Sables, à Clermont, lui aurait proposé de venir prendre un verre chez lui.  

Plus tard, vers 18 heures, le patient s'est présenté de lui-même à la gendarmerie et a avoué avoir tué cet homme dans son appartement. La police s'est alors rendue sur place où elle a découvert le corps sans vie de la victime. Le tueur présumé aurait utilisé un couteau pris sur place. 

"Il s'est présenté de lui-même pour signaler les faits, il a conduit les gendarmes sur place. Les premières constatations sont conformes aux indications qu'il a données", a indiqué Amélie Cladière, procureure de Senlis, ajoutant que le suspect n'avait "pas vraiment donné d'explications".

Après vérification de son état de santé physique et mental, il a été placé en garde à vue. Il devrait être déféré devant un juge dimanche après-midi. La question de son discernement au moment des faits sera étudiée et des vérifications seront ordonnées par un juge d'instruction plus tard. La raison de son internement en hôpital psychiatrique n'a pas été divulguée.

 

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