Saint-Denis : indignation après une violente agression dans un centre de loisirs
Une directrice de centre de loisirs rouée de coups, deux animateurs violemment molestés et des enfants traumatisés. C'est le triste bilan de l'agression qui s'est déroulée lundi 5 à Saint-Denis. Quatre individus armés, masqués et tout de noir vêtu, se sont introduits dans le centre de loisirs Descartes où ils s'en sont pris au personnel encadrant.
Le motif de cette violente descente est ce mercredi 7 toujours très flou. "L’enquête confiée au commissariat de Saint-Denis ne privilégie pour l’instant aucune piste", rapporte Le Parisien. Selon les premiers éléments, "ils cherchaient une femme. Comme ils ne la trouvaient pas, ils sont allés voir la directrice et l'ont molestée", a détaillé une source proche de l'enquête. Un des animateurs a notamment été frappé avec une crosse de hockey sur la tête à plusieurs reprises. Un des malfaiteurs a exhibé une machette.
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"Nous avons choisi de laisser le centre de loisirs ouvert pour signifier que nous n’abandonnons pas les familles. Il ne faut pas rajouter de la peine à la peine", a fait savoir au quotidien Laurent Russier, maire PCF de la ville. Et d'ajouter: "L’agression à l’école Descartes est une terrible illustration du sentiment d’impunité. La violence déployée dans un lieu fréquenté par des enfants est inacceptable".
"Je suis extrêmement choqué par cette agression. Nous devons exiger la plus grande fermeté suite à un déchaînement d'une telle violence, qui plus est au cœur d'un centre de loisirs. J’adresse tout mon soutien aux victimes et à la communauté éducative", a fait savoir Stéphane Troussel, président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis.
Une cellule psychologique a aussitôt été mise en place après l'agression pour soutenir le personnel ou les enfants qui en ressentiraient le besoin. La sécurité de l'établissement a aussi été renforcée dès ce mardi 6 pour éviter qu'un tel événement ne se reproduise: trois policiers municipaux sont désormais mobilisés pour monter la garde.
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