Sécurité routière : le nombre de morts en baisse de 13,5% en mars sur un an

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Par AFP - Paris
Publié le 23 avril 2018 - 14:25
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L'annonce d'un nouveau plan de lutte contre l'insécurité routière par Emmanuel Macron suscite l'espo
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© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives
La baisse de la mortalité en mars concerne essentiellement les motocyclistes et les piétons.
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Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a baissé en mars de 13,5% sur un an, avec 231 personnes tuées, soit 36 de moins, a annoncé lundi la Sécurité routière.

Cette baisse intervient dans un contexte de polémique sur l'abaissement de 90 km/h à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur 400.000 km de routes secondaires. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 1er juillet, suscite une forte contestation d'associations d'automobilistes, de motards et d'élus.

La baisse de la mortalité en mars concerne essentiellement les motocyclistes et les piétons.

Le nombre de blessés est également en baisse, a indiqué l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière, avec 5.074 personnes blessées, soit 1.078 de moins (-17,5%) qu'un an plus tôt.

En Outre-mer, la mortalité routière est en "relative stabilité" avec 24 personnes tuées en mars 2018, soit deux de moins que l'année précédente.

Après avoir atteint un plus bas historique en 2013 (3.427 tués), la France a ensuite connu trois années noires, une situation inédite depuis 1972. Le bilan de 2017, qui incluait pour la première fois l'Outre-mer, a marqué la fin de cette spirale négative.

Sur le premier trimestre 2018 en métropole, la mortalité baisse de 6,1% par rapport au premier trimestre 2017, avec 44 personnes tuées en moins, ajoute la Sécurité routière.

L'annonce en janvier de l'abaissement de 90 km/h à 80 km/h de la vitesse maximale sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central (terre-plein, glissière) a suscité la colère d'associations de motards et d'automobilistes, et plusieurs manifestations à travers la France.

Emmanuel Macron a récemment défendu cette disposition, très critiquée par la droite, les associations d'automobilistes et dans les territoires ruraux.

Disant entendre les "coups de sang" et les "énervements", le chef de l'Etat a expliqué lors de son interview télévisée le 13 avril que la mesure serait abandonnée après deux ans d'expérimentation si elle n'avait "pas d'efficacité" reconnue. Il a également répété que tout l'argent perçu par l'Etat en sanctionnant les contrevenants serait affecté aux "hôpitaux qui soignent les blessés de la route".

"Cette baisse de 13,5% montre qu'on n'a pas besoin d'abaisser la limitation de vitesse", a dénoncé Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d'automobilistes, en estimant préférable d'"agir sur les comportements" et de "faire de la prévention".

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