Seine-et-Marne : ivre, le patron de la BAC fonce sur ses collègues après une course poursuite
Les policiers d'une petite commune de Seine-et-Marne ont arrêté le patron de la BAC (Brigade anti-criminalité) de Clichy-sous-Bois lundi 23. Celui-ci, complètement ivre, avait essayé de les semer au volant de sa voiture personnelle.
Tout a débuté en début de soirée lorsque les habitants de ce village situé près de Coulommiers ont vu et entendu une Dacia Duster rouler à vive allure dans les rues de la commune.
A son bord un homme de 48 ans et sa passagère, une adolescente selon le journal Le Point. Le conducteur tentait de fuir la police qui roulait, du coup, elle aussi à vive allure après ce contrevenant.
A voir aussi: Lille-Lesquin - le forcené s'est rendu
A l'intérieur de la voiture l'ado, qui n'était autre que la fille du conducteur, avait prévenu sa mère que le quadragénaire était venu la récupérer alors qu'il était totalement ivre. C'est la mère de famille qui avait alors alerté la police.
Mais le fou du volant n'a pas voulu s'arrêter face aux sommations des policiers. Même une fois bloqué dans une rue, le conducteur a fait semblant d'obtempérer avant d'enclencher la marche arrière de son véhicule et de foncer droit sur les forces de l'ordre.
Personne n'a été blessé lors de cette manœuvre dangereuse mais une voiture de police a été endommagée. Le chauffard a ensuite repris sa route avant de finalement changer d'avis et de se rendre.
Mis en joue, l'homme a cependant refusé de s'allonger sur le ventre. Il a finalement tout de même été menotté. La jeune fille de son côté a pu descendre de la voiture, en état de choc.
Le chauffard, qui s'est révélé être le major exceptionnel en charge de la BAC de Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, a ensuite refusé de se soumettre à un test d'alcoolémie. Les membres des forces de l'ordre n'en ont cependant pas eu besoin pour constater de son état d'ivresse puisqu'il en présentait des signes évidents.
Il a enfin été placé en cellule de dégrisement. A cause de son comportement, il risque la révocation.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.