Seine-Saint-Denis : le proviseur et le gestionnaire d'un collège accusés d'agression sexuelle

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La rédaction de France-Soir
Publié le 02 juin 2018 - 15:22
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L'arme d'un policier.
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©Philippe Huguen/AFP
Deux surveillantes du collège international de Noisy-le-Grand ont porté plainte contre le proviseur et le gestionnaire de l'établissement pour agression sexuelle.
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Le proviseur et le gestionnaire du collège international de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, sont visés par deux plaintes pour agression sexuelle. Ce sont deux surveillantes de l'établissement qui les accusent, les faits remonteraient à la fin du mois de mai.

Deux surveillantes du collège international de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, ont porté plainte contre le proviseur et le gestionnaire de l'établissement pour agression sexuelle. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 24 au 25 mai dernier pour l'une des femmes selon Le Parisien.

Les deux victimes présumées sont actuellement en accident du travail et le gestionnaire ainsi que le proviseur sont en arrêt de travail le temps de l'enquête.

"Il était environ une heure trente du matin, j’étais dans ma chambre. Mais je ne parvenais pas à dormir. Soudain j’ai entendu gratter à la porte puis j’ai vu que quelqu’un essayait de l’ouvrir. Je l’ai alors entrebâillée et j’ai reconnu le gestionnaire puis, derrière lui, le principal. Ils étaient complètement ivres", a témoigné la première victime présumée.

A voir aussi: Accusé d'agression sexuelle, la justice ordonne de lui mesurer le pénis

Le gestionnaire lui aurait alors dit qu'il cherchait un élève interne et lui a demandé s'il n'était pas dans sa chambre. "Je lui ai répondu non et j’ai bloqué la porte avec mon pied. Au bout d’un moment, ils ont fini par partir", a-t-elle poursuivi.

Ce n'est qu'ensuite qu'elle s'est dirigée vers les chambres des élèves, par peur que les deux hommes s'en prennent à eux. Elle dit avoir alors entendu des éclats de voix, provenant de la chambre de sa collègue.

Elle l'a ainsi retrouvée "recroquevillée sur le lit. Elle était livide. Elle m’a raconté que le principal s’est allongé sur le lit à côté d’elle. Puis le gestionnaire lui a caressé les jambes et l’a embrassé sur le front. Et le principal a dit «elle n’aime pas les bisous, elle préfère une tape sur le visage», ce qu’il a fait. Jeanne les a suppliés de sortir, ils ont fini par partir".

Les deux femmes ont ensuite alerté la police et porté plainte contre les deux hommes dès le vendredi 25.

Elles sont soutenues dans leurs démarches par le rectorat de Créteil. "Si l’enquête de police confirmait ces affirmations, ce serait une situation inacceptable et intolérable", a affirmé le cabinet du recteur.

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