Un Américain blessé par balle par son chien
La police américaine a annoncé vendredi qu'elle n'engagerait aucune poursuite dans une affaire impliquant un habitant de l'Iowa qui dit avoir été blessé par balle par son propre chien.
"Notre enquête sur les faits n'a pas permis de confirmer ou d'infirmer les déclarations de l'homme concerné. Cela pris en compte, aucune poursuite ne sera lancée", a déclaré à l'AFP Cory Husske, de la police de la ville de Fort Dodge.
Richard Remme, 51 ans, a raconté qu'il s'amusait mercredi sur son canapé avec son compagnon à quatre pattes nommé Balew, qu'il a voulu faire descendre de son giron.
Balew a alors tenté de retourner sur les genoux de son maître, qui portait à la ceinture son pistolet Ruger 9 mm.
"J'étais sur le canapé et on faisait les fous, le chien et moi. Je le descendais de mes genoux et il y revenait en sautant", a relaté le quinquagénaire barbu au journal local The Messenger.
Balew, un croisement entre un pitbull et un labrador, a semble-t-il désactivé le cran de sûreté de l'arme en l'accrochant avec son harnais, puis a marché sur la détente. La balle est partie se loger dans la jambe de M. Remme.
L'homme a pu appeler le numéro d'urgence 911 et se trouvait toujours hospitalisé jeudi.
Cet accident est venu illustrer à nouveau le danger de la dissémination des armes à feu aux Etats-Unis.
"Je me suis fait tirer dessus par mon chien", a résumé la victime.
"Se faire tirer dessus par son chien n'arrive qu'en Amérique", a commenté Shannon Watts, fondatrice de Moms Demand Action for Gun Sense in America, une organisation qui lutte contre la prolifération des armes aux Etats-Unis.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.