Une mamie détenait près de 4.000 animaux empaillés, la septuagénaire jugée en appel

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 14 mars 2017 - 18:40
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Des animaux empaillés.
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Une femme a été rejugée devant la cour d'appel de Caen (Calvados) pour détention et cession non autorisées d'espèces animales non domestiques et protégées.
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Elle avait en sa possession quelque 4.000 animaux empaillés dont certains étaient menacés d'extinction. Poursuivie pour "détention et cession non autorisées d'espèces animales non domestiques et protégées", la vieille dame de 76 ans a comparu lundi devant la cour d'appel de Caen (Calvados).

Elle a dû répondre de ces actes devant la justice. Poursuivie pour "détention et cession non autorisées d'espèces animales non domestiques et protégées", une vieille dame a comparu, lundi 13, devant la cour d'appel de Caen (Calvados). Agée de 76 ans, cette "passionnée d'ornithologie", domiciliée à Avranches (Manche) était en possession de quelque 4.000 animaux empaillés: 3.000 oiseaux (dont 1.200 colibris), des poissons, des insectes et des mammifères. Seulement voilà: certains seraient des espèces protégées.

C'est à la mort de son mari que les faits ont été révélés. A son décès, la taxidermiste a souhaité se défaire sa collection, un butin qui aurait pu lui rapporter entre 800.000 et 1,5 million d'euros selon les spécialistes. Une vente aux enchères devait alors avoir lieu en avril 2013 à l’hôtel Drouot à Paris. Mais rapidement, les autorités se sont saisies du dossier: menacés d'extinction, des tigres, pandas roux et autres loups du Canada figuraient dans la liste. Or, depuis 1973, la Convention de Washington interdit ou impose des restrictions au commerce international des espèces animales et végétales. Ratifiée en 1978 par la France, elle est en vigueur dans plus de 150 pays.

Et lorsque les enquêteurs lui ont demandé les papiers justifiant ces acquisitions, la septuagénaire n'a pas pu présenter les justificatifs pour une cinquantaine de spécimens. Mais selon ses dires, cette collection a été acquise entre 1960 et 1970, soit avant l'entrée en vigueur de la Convention de Washington. Malgré tout, son explication n'a convaincu personne. 

En première instance, les animaux empaillés dont l'origine posait un problème, avaient été saisis par la justice. A cette occasion, elle avait été condamnée à une amende de 10.000 euros ainsi qu’au versement de 7.500 euros à trois associations qui s’étaient constituées parties civiles. Mais la vieille dame avait fait appel de cette décision. Le jugement a été mis en délibéré. 

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