Val-d'Oise : quatrième jour de disparition du petit Marcus
Les recherches ont repris ce lundi matin pour tenter de retrouver le petit Marcus, deux ans, disparu depuis vendredi de la maison où il était en vacances à Butry-sur-Oise (Val d'Oise) chez sa tante. Des plongeurs de la gendarmerie ont repris leur sondage de l'Oise, la rivière toute proche du pavillon d'où le garçonnet a disparu. Des patrouilles fouillent également les alentours.
Pierrick, le père du petit garçon déplore que l'alerte enlèvement n'ait pas été déclenchée, comme pour Berenyss, la fillette enlevée puis retrouvée dans les Ardennes. "Marcus a été enlevé par quelqu'un. Le portillon par lequel il est passé est trop dur à ouvrir pour un enfant de deux ans et demi. Les secours perdent leur temps à chercher dans la rivière et pendant ce temps, on ne sait pas où il est" confiait-il au journal Le Parisien.
Dimanche, plus de 1.200 volontaires et gendarmes ont cherché, en vain, Marcus dans la forêt de l'Isle-Adam, proche du village.
Depuis le lancement vendredi 24 avril d'un appel à témoins par la préfecture du Val-d'Oise, "plusieurs dizaines" de témoignages ont été recensées mais aucun n'a débouché sur une piste sérieuse. Une enquête a été ouverte pour "disparition inquiétante".
Marcus est décrit comme métis de corpulence normale. Il mesure 85 cm pour 12kg - avec les cheveux et les yeux noirs, portait le jour de sa disparition un pantalon de jogging bleu, un haut beige et bleu et des baskets bleues.
>Un appel à témoins a été lancé par la préfecture et toute personne ayant des informations peut contacter le 01 30 75 56 00.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.