Vendres : ne supportant plus les aboiements des chiens de ses voisins, il sort la carabine mais n'en tue aucun
Après des années d'un conflit qui n'en finissait pas, il a décidé d'employer la manière forte. Un habitant de la petite commune de Vendres, dans l'Hérault, a tiré à la carabine sur les quatre chiens de ses voisins qui ne cessent d'aboyer depuis bientôt deux ans. Le sexagénaire, qui a lui-même appelé la gendarmerie pour alerter les autorités de ce qu'il venait de faire, a confié au quotidien Midi-Libre qu'il s'agissait "d'un acte réfléchi" parce qu'il "fallait taper du point sur la table".
Cela fait donc deux ans que le sexagénaire subit quotidiennement les aboiements de ces quatre canidés. Au départ, il continuait à bien s'entendre avec ses voisins, auxquels il avait demandé de faire quelque chose pour que ce tapage, diurne et nocturne, s'arrête. Il avait ensuite envoyé des courriers et fait appel à un conciliateur de justice. Mais ne pouvant plus attendre le rendez-vous avec ce dernier (prévu mardi 8 à Sauvian), il a emprunté une carabine 22 long rifle à un ami à lui, a envoyé une lettre de menace à son voisin, expliquant ce qu'il allait faire, puis a agi samedi 5 après-midi.
Le propriétaire des chiens avait, suite à la dernière lettre reçue, promis de les prendre avec lui le samedi soir. Mais le retraité, à bout de nerfs, a tout de même fait feu. "Heureusement pour eux, je suis un mauvais tireur" a-t-il déclaré à Midi-Libre. Mauvais tireur? Oui et non. Car si aucun animal n'a été tué, deux ont été blessés et transportés chez le vétérinaire.
Après son coup de fil à la gendarmerie, le sexagénaire a été entendu par les gendarmes de Valras et peut s'attendre à des poursuites judiciaires, puisque son voisin, également entendu, a décidé de déposer plainte.
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