Enquête en Irlande sur le décès d’un adolescent après avoir reçu un vaccin Pfizer, “préoccupation publique”
Le décès en août 2021 d’un adolescent de 14 ans en Irlande, trois semaines après avoir reçu le vaccin anti-Covid-19 de Pfizer, fait officiellement l’objet d’une enquête. L’instruction, qui commençait à la cour de Castlebar, dans le comté de Mayo, en Irlande, pourrait durer des années et aboutir à la mise cause du vaccin du laboratoire américain dans la mort de cet adolescent.
Joseph McGinty a reçu le vaccin Pfizer le 20 août 2021. Le 1er septembre suivant, il a été hospitalisé pendant la nuit au Mayo University Hospital avant de quitter l’établissement de santé le lendemain. Une semaine plus tard, le 8 septembre 2021, il regagne l'hôpital pour examen. Il est décédé à son domicile, le 13 septembre 2021. L’état de santé de l’adolescent s’était détérioré de manière importante après l'administration de ce vaccin, selon l’enquête préliminaire.
"Préoccupation publique importante"
Lors du début de cette enquête à la cour de Castlebar, le médecin légiste, Pat O'Connor a expliqué que “Joseph McGinty a eu une réaction ou un changement significatif suite à l'administration du vaccin et que par la suite, malheureusement, McGinty est décédé”.
Il a qualifié la mort de McGinty de "préoccupation publique importante", soulignant que cette enquête “doit porter sur le vaccin, ses effets et les effets du vaccin sur la victime McGinty". Le laboratoire Pfizer doit, à cet effet, fournir des informations sur son vaccin, sur demande de la justice irlandaise.
L’affaire pourrait ainsi prendre "des mois, voire des années", a-t-il ajouté.
L’avocate de la famille de la victime, Rita Kilroy, a soulevé au tribunal “une préoccupation pour la santé et la sécurité publique”. Elle évoque même deux “potentiels cas de récidives”.
Mme Kilroy a déposé une demande d'aide juridictionnelle au nom de la famille.
La vaccination des adolescents remise en cause
Des études avaient déjà établi un lien entre les vaccins contre le Covid-19, y compris ceux du laboratoire Pfizer, et des impacts négatifs sur la santé, y compris la mort. En juin 2021, le site The Defender a rapporté le décès, dans le Michigan, de Jacob Clynick, 13 ans, trois jours seulement après avoir reçu la deuxième dose du vaccin anti-Covid de Pfizer. Toutefois, selon l'enquête, son décès n’était pas lié au vaccin anti-Covid.
Le début de cette enquête sur la mort de Joseph McGinty a surtout relancé le débat sur la vaccination des personnes âgées de moins de 18 ans.
Aux États-Unis, entre le 14 décembre 2020 et le 11 novembre 2022, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies a dénombré 9 décès chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans, signalés à son système de notification des événements indésirables liés aux vaccins (VAERS), suite à une vaccination contre le Covid-19. 31 décès ont été signalés chez les enfants de 5 à 12 ans et 133 décès parmi des adolescents de 12 à 18 ans.
Le 30 septembre dernier, la Suède a annoncé qu'elle ne recommandait plus la vaccination pour les enfants âgés de 12 à 17 ans. Au Danemark, les vaccins contre la Covid-19 ne sont pas recommandés pour les moins de 50 ans.
En France, la vaccination aux mineurs de 12 à 17 ans inclus est toujours en vigueur depuis le 15 juin 2021.
Le vaccin du laboratoire Pfizer est ainsi de nouveau remis en cause. Pour rappel, octobre 2022, un cadre dirigeant du laboratoire Pfizer, Janine Small, lors de son audition au Parlement européen, a été interrogée par un député en vue de savoir si “le vaccin Covid de Pfizer a été testé sur l’arrêt de la transmission du virus avant d’être mis sur le marché”. Question à laquelle la chargée des marchés internationaux a immédiatement répondu par un “non”. “Savions-nous l’effet sur l’arrêt de la transmission avant la mise sur le marché ? Non”, a-t-elle dit.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.