Epidémie de rougeole en Europe : la France en alerte
Alors que l'Amérique a réussi à se débarrasser de cette maladie, l'Europe en souffre encore beaucoup, et particulièrement ces dernières semaines. Une épidémie de rougeole sévit en effet actuellement sur le continent européen et la France n'est pas épargnée.
Depuis le début de l'année 2017, plus de 500 cas ont déjà été répertoriés en Europe. Et des décès dus à cette maladie très contagieuse ont été enregistrés en Roumanie et en Italie. En France, l'inquiétude ne cesse de grandir, surtout depuis mercredi 5, où le Sud-Ouest du pays a signalé être sévèrement touché.
L'Organisation mondiale de la santé a récemment tenu à rappeler que la rougeole est la maladie infectieuse la plus contagieuse qui puisse exister. Un malade peut potentiellement contaminer une vingtaine de personnes. Il n'existe aucun traitement contre la rougeole et dans certains cas elle peut s'avérer mortelle. Les symptômes sont multiples, d'où la complexité du diagnostic: forte fièvre, toux, rhinopharyngite ou conjonctivite, avant l'apparition d'une éruption cutanée. Elle s'avère très contagieuse aussi car le patient peut contaminer son entourage avant même l'apparition des boutons.
La rougeole peut toucher toutes les populations mais particulièrement les bébés et les adultes. Dans les cas les plus graves, elle peut entraîner des pneumonies, des encéphalites ou d'autres complications, voire donc la mort.
L'Agence régionale de santé (ARS) Occitanie a donc signalé la recrudescence de cas dans le Sud-Ouest de la France et a rappelé que la seule solution pour combattre cette maladie reste la vaccination. "Le vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) est recommandé dès l'âge de un an, mais aussi chez les adultes nés après 1980. (…) Le vaccin est particulièrement important lorsque l’enfant est en collectivité car il peut contaminer des enfants trop jeunes pour être vaccinés (<1 an), plus fragiles face à la maladie. Il est remboursé à 100% par l’Assurance Maladie pour tous les enfants de un à dix-huit ans. Deux injections sont nécessaires pour être protégé, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant" a précisé l'ARS.
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