Journée mondiale de lutte contre le SIDA : les objectifs pour 2030
En ce 1er décembre 2014, 26e Journée mondiale de la lutte contre le sida, environ 35 millions de personnes sont encore atteintes par le virus dans le monde.
L'ONU a dévoilé sur son site ses objectifs pour les années à venir. L'objectif premier est d'inverser la courbe de l'épidémie avant la fin de l'année 2015 puis d'éradiquer le virus d'ici à 2030, espère l'organisation. "En cette Journée mondiale de la lutte contre le SIDA, j’appelle les dirigeants du monde entier à rejoindre l’effort collectif. Nous nous sommes fixé un objectif ambitieux vers lequel nous progressons désormais de plus en plus rapidement. Œuvrons ensemble pour éradiquer le sida d’ici à 2030", a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.
Cette action de lutte contre le SIDA s'intègre dans le cadre plus large des "Objectifs du Millénaire pour le développement".
L'ONU et l'ensemble des ONG qui se chargent de lutter contre le virus axent leur prévention sur la réduction de la transmission par voie sexuelle, par la drogue et de la mère à l'enfant. Il faut également combler "l’écart entre les personnes ayant accès aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien liés au VIH et celles qui sont laissées-pour-compte", souligne l'organisation. Aujourd'hui encore près de 16 millions de personnes vivant avec le SIDA n'ont pas accès à un traitement. Mais l'espoir d'éradiquer le virus demeure, la lutte contre la maladie progresse: en 2015, environ 15 millions de personnes pourraient avoir accès à un traitement, selon l'ONU.
La France entend participer au processus. Sont réunis ce lundi à Paris, sous l'égide de la maire de Paris Anne Hidalgo, des maires des cinq continents. Ils ont pour objectif d'agir localement contre le SIDA pour parvenir à lutter contre le virus au plan mondial, et signeront pour cela "la Déclaration de Paris". Et les efforts en matière de prévention doivent se poursuivre. En France, selon un sondage réalisé par l'institut de sondage OpinionWay pour le laboratoire Janssen, les séniors –qui divorcent, se remarient et ont d'avantage de partenaires sexuels- ne se sentent pas concernés par le SIDA et un tiers des étudiants n'utilisent pas de préservatif.
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