Les étudiants renoncent de plus en plus à se soigner

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 23 septembre 2015 - 14:28
Mis à jour le 24 septembre 2015 - 12:56
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Une consultation médicale.
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©Valinco/Sipa
Les étudiants invoquent notamment des raisons financières pour ne pas consulter de médecins.
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Selon une étude publiée mercredi 23, la majorité des étudiants renonceraient aux consultations médicales lorsqu'il sont malades, notamment pour des raisons financières. Un chiffre en augmentation depuis deux ans.

"Ça va passer tout seul". C'est ce que se diraient de plus en plus d'étudiants lorsqu'ils tombent malade, selon une étude du réseau de mutuelles EmeVia avec l'institut CSA. Les résultats montrent que les étudiants sont de plus en plus nombreux à renoncer aux soins médicaux.

Ils sont ainsi 54,1% à être "relativement passifs face à la maladie" et à "attendre que cela passe", préférant l'automédication. Ils étaient 53,5% lors de la dernière étude de la sorte en 2013. Un comportement qui serait notamment dû à des problèmes financiers, même si cette raison est moins invoquée qu'il y a deux ans. Elle est mise en avant par 15,6% des étudiants contre 17,4% en 2013. Il faut dire qu'ils sont pourtant également plus nombreux à dire ressentir des difficultés financières occasionnelles ou régulières.

Dans les 12 mois qui ont précédé l'enquête, seuls 79,2% des étudiants ont consulté un professionnel de la santé contre 83,1% en 2013. Cette renonciation toucherait davantage les femmes que les hommes. Elles sont par ailleurs de moins en moins nombreuses à consulter un gynécologue (45% contre 48% en 2013).

Au-delà des questions financières, les étudiants se considèrent dans leur grande majorité en bonne santé, plus que la moyenne de la population de plus de 15 ans. "Cependant, des éléments sur les comportements face à la maladie ainsi que sur le renoncement aux soins montrent que des efforts restent à faire sur l’accès aux soins des étudiants", relève l'étude.

Le sentiment d'être en bonne santé n'empêchent pas les étudiants d'avoir des comportements à risque. Une autre étude publiée en juillet dernier mettait en avant leur consommation de tabac de drogue et d'alcool et leur faible pratique d'une activité physique.

 

 

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