Pesticides et maladie de Parkinson : 10% de risques en plus pour les agriculteurs
La Journée mondiale de la maladie de Parkinson se déroulera mercredi 11. A cette occasion les associations et organisations qui luttent contre cette maladie lancent un cri d'alarme.
Ainsi cette pathologie qui provoque des tremblements serait en plein essor. Selon Santé Publique France, en 2030 il y aura plus de 56% de nouveaux cas dans l'Hexagone.
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Même avant Alzheimer, la maladie de Parkinson est la maladie neurologique qui a le plus progressé en 1990 et 2015. Cette année là, les médecins avaient dénombré 25.000 nouveaux cas. Plus inquiétant encore, 17% des patients étaient âgés de moins de 65 ans.
Les populations considérées comme les plus "à risque" sont les agriculteurs et les personnes vivant près de lieux de culture. Les premiers présentent 10% plus de risques supplémentaires de contracter Parkinson que le reste de la population. Cela serait dû aux pesticides utilisés, les riverains des exploitations sont donc eux aussi concernés.
En plus les tremblements, les patients souffrent de dyskinésies (Anomalie de l'activité musculaire) pouvant entrainer des chutes et les rendant petit à petit dépendants. La maladie peut aussi provoquer des hallucinations et même des crises de démence.
L'âge moyen de décès des personnes atteintes de ce mal est plus bas que celui de la population générale: 84 ans. Les décès sont principalement dus aux complications de la pathologie comme les chutes ou le développement de la démence.
Contrairement aux idées reçues, la maladie de Parkinson n'est pas une maladie héréditaire dans la plupart des cas. Elle apparait en effet sous sa forme génétique dans seulement 5% des cas et la mutation de gènes n'est pas tout le temps à l'origine de la pathologie chez les patients.
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