Décès consécutifs aux vaccins : des médecins néo-zélandais sonnent l'alerte

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FranceSoir
Publié le 04 août 2022 - 15:10
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Depuis l'autorisation européenne lundi, jusqu'à la première vaccination dimanche, il reste des étapes à franchir pour le vaccin en France
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© JOEL SAGET / AFP/Archives
© JOEL SAGET / AFP/Archives

Depuis le début de la campagne de vaccination en Nouvelle-Zélande, le nombre de décès et d’effets indésirables consécutifs aux injections ne cesse de croître. Face à cette situation, un collectif de médecins nommé New Zeland Doctors Speaking Out with Science (NZDSOS) s’est constitué pour demander l’ouverture d’une enquête par la police. Ils ont fait paraître une lettre dans laquelle ils expliquent leurs positions ainsi que leurs attentes. Voici les principales allégations qu'ils portent contre le mandat vaccinal et la pharmacovigilance de leur pays.

Un système de pharmacovigilance peu fiable

Selon ces médecins, le système de pharmacovigilance de la Nouvelle-Zélande est peu efficace. Dans ce pays comme dans beaucoup d’autres, les médecins n’ont pas l’obligation de signaler les effets secondaires. Or, avant le début du déploiement des vaccins en Nouvelle-Zélande, les systèmes de pharmacovigilance des pays qui avaient beaucoup vacciné, montraient déjà des signaux très alarmants chez certaines personnes ayant reçu les injections.

La situation en Nouvelle-Zélande ne s'est pas avérée différente de celle des pays qui ont appliqué une politique vaccinale analogue, et devant les effets indésirables suspectés d'être en lien avec la vaccination, de plus en plus de professionnels de santé exigent une enquête appropriée, comme c’est le cas pour tout médicament ne faisant pas l’objet d’étude de sécurité. 

Au début du mandat vaccinal, le Dr Helen Petousis-Harris, spécialiste de la vaccination, a prévenu que des mécanismes de surveillance précis et établis étaient essentiels, étant donné l'absence sans précédent de tests sur les animaux ou d'essais cliniques prolongés pour ce traitement expérimental et précipité contre le Covid-19. 

" Il est vital que des systèmes solides de pharmacovigilance et de surveillance active soient en place", avait-elle déclaré.

Comme ce qu’elle a demandé n’a pas été instauré, une base de données citoyenne s’est créée, pour compenser le manque de pharmacovigilance. Quelque 500 décès consécutifs aux injections y ont été enregistrés par des groupes de bénévoles, qui ont tous reçu une formation dans le domaine des soins de santé, des sciences et de l’informatique. Des professionnels de l’épidémiologie et des bases de données ont également apporté un soutien dans l’analyse des cas déclarés. La grande majorité de la base de données des personnes décédées a été constituée à partir de la notification des parents, d’amis ou de professionnels de santé.

L’autorisation provisoire en question

Dans leur lettre, les médecins rappellent que le vaccin Comirnaty de Pfizer n'a été et n'est toujours diffusé que sous le couvert de l'autorisation provisoire du ministre de la Santé. À l'origine, l'autorisation provisoire d’un médicament ou d’un vaccin permettait de l’utiliser « de manière restreinte pour le traitement d'un nombre limité de patients ». Cela était dû aux nombreuses inconnues du produit encore en phase d'essai clinique.

Lorsque les mesures des autorités ont fait l’objet d’une contestation devant la Haute Cour en mai 2021, le gouvernement a été jugé en violation de ses propres lois. Pour répondre à cette nouvelle situation, il a rapidement modifié la loi en supprimant la réserve relative à l'utilisation de médicaments ayant fait l'objet d'un consentement provisoire. Désormais, un médicament provisoire n'a plus besoin d'être utilisé sur une « base restreinte » ou « pour un nombre limité de patients » et tout le monde peut l'obtenir.

Les signaux évidents ignorés

Dans tout essai de clinique « normal », les chercheurs sont extrêmement attentifs à tout signe éventuel de problème, et l'essai est immédiatement arrêté si des problèmes sont détectés par le comité indépendant de surveillance de la sécurité (ISMB). Dans le passé, ces mesures de précautions ont toujours été appliquées dans les programmes de vaccination précipités. Lors de l’épidémie de grippe porcine de 2008, le vaccin déployé contre l’épidémie a été retiré après avoir provoqué moins de 50 décès dans le monde et plusieurs centaines de cas de lésions neurologiques chez les enfants.

Depuis le début du mandat vaccinal contre le Sars-CoV-2, la thérapie génique de Pfizer a fait l'objet de cent soixante rapports de décès enregistrés à la CARM, le système de rapport « officiel », en Nouvelle-Zélande. Cependant, de l’avis de ces médecins, ce système de pharmacovigilance est passif, lent et totalement inadapté.

Ces médecins dénoncent également l’attitude de l’organisme de réglementation des médicaments, Medsafe, qui a déclaré que 48 de ces décès sont « insuffisamment documentés » et 99 autres décès sont « peu susceptibles d'avoir été causés par le vaccin ». Seuls trois de ces décès signalés ont été officiellement liés au vaccin, dont deux concernaient des jeunes gens qui étaient très peu susceptibles d'avoir été gravement affectés par l'infection de Covid-19.

Pour cette association de médecins, un grand nombre de gouvernements et d'autorités de santé publique dans le monde poursuivent leurs efforts de vacciner toute la population, ignorant les signaux évidents de leurs propres systèmes de notification passifs, alors même que la publication ordonnée par la justice des documents confidentiels de Pfizer relatifs à la post-commercialisation révèle que le géant pharmaceutique était au courant de 1 223 décès (voir page 7) et de plus de 40 000 cas d'effets indésirables au cours des trois premiers mois d'utilisation.

En outre, les données de Pfizer publiées ultérieurement ont confirmé qu'elles prévoyaient le phénomène ADE (Antibody Dependant Enhancement traduit par facilitation de l’infection par les anticorps), entraînant une aggravation de la maladie de Covid-19 chez les personnes vaccinées, ainsi que des risques pour des femmes enceintes, notamment des fausses couches et des enfants morts nés. Une recherche récente publiée dans la revue Nature suggère que le phénomène ADE est bien réel.

Les données de Medsafe, qui publie des rapports de sécurité mensuels sur le déploiement du vaccin, soulèvent beaucoup de suspicions depuis que l’agence a déclaré qu’elle ne pouvait saisir que 5 % des décès et des effets secondaires. Le collectif – mais les soupçons vont bien au-delà – est certain que le nombre de victimes de la vaccination est très élevé et qu’il n’est pas communiqué au public, qui continue à accepter un produit plus dangereux que la maladie qu’il est censé prévenir, en particulier chez les jeunes, pour qui le rapport bénéfice/risque ne joue pas en faveur de la vaccination.

Voir aussi : "Ne faisons pas un remède pire que le mal" : l'entretien essentiel, avec Christian Vélot

Une mortalité anormalement haute et suspecte

Dans ce pays de cinq millions d’habitants, la convergence entre les périodes de vaccination et la hausse de la mortalité interrogent les statisticiens et les entrepreneurs de pompes funèbres. En établissant une comparaison entre les années 2020 et 2021, le statisticien Grant Nixon a noté une augmentation de 2 000 décès supplémentaires, avec une moyenne de six par jours, dont les vagues suivent presque exactement les taux de vaccination hebdomadaire des plus de 65 ans.

Face à cette situation inquiétante, les médecins ont écrit une lettre à la police, dans laquelle ils rappellent à Andrew Coster (qui dirige cette institution) que certains faits rapportés par des juristes alléguant des problèmes avec les vaccins ont volontairement été ignorés. Les mêmes manquements se sont produits lorsque les médecins lui ont rapporté des fautes imputables, selon eux, à l'organisme de règlementation Medsafe, n’hésitant pas à souligner l’aspect criminel de cette négligence.

Loin d’abandonner leur mission et malgré l'absence de réponse suite aux premiers courriers, les médecins ont renouvelé leur démarche. Ils espèrent que cette fois, la police se décidera à intervenir pour ouvrir une enquête sur les morts suspectes. Pour appuyer leur requête, ils ont joint certains rapports des personnes décédées. 

Cette lettre officielle rappelle également à la police sa principale mission, à savoir « défendre le bien public en distinguant le bien du mal, le mensonge de la vérité, en cessant de s’abriter derrière des institutions gouvernementales contrôlées, défaillantes ou corrompues ». En somme, toutes les qualités indispensables à cette institution pour assurer la sécurité des personnes.

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