Vaccins : "8 vaccinés sur 1 000 souffrent d'effets secondaires graves", selon une étude allemande
Depuis un an, une étude intitulée Profil de sécurité des vaccins contre le Covid-19 est menée à l’hôpital de la Charité de Berlin par le professeur Harald Matthes sur les effets secondaires de la vaccination contre le SARS-CoV-2. Le résultat de cette étude fait état de complications graves suite à la vaccination dont le niveau serait 40 fois plus élevé que celui enregistré par l'Institut Paul Ehrlich (PEI).
Les effets secondaires graves
L’objectif de cette étude : identifier des risques jusqu'alors inconnus après la vaccination contre le Covid-19. En cours depuis un an, la participation à l'étude se fait sur la base du volontariat.
Les effets secondaires liés à un vaccin contre le Covid-19 peuvent être signalés en ligne à l'Institut Paul-Ehrlich. Au cours de la campagne vaccinale, environ 179 millions de doses du vaccin contre le Covid-19 ont été injectées. Pour l’année 2021, l’Institut Paul Ehrlich (PEI) publie le chiffre de 244 576 cas pour lesquels il existe un soupçon d’effets secondaires post-vaccination. Concernant les effets secondaires graves, ils s'élèveraient à 0,2 déclaration pour 1 000 doses de vaccins. Des chiffres officiels de pharmacovigilance sous-estimés pour le professeur Harald Matthes dont les résultats de l’étude montrent que huit personnes vaccinées sur 1 000 en sont victimes. Cependant, ce chiffre ne le surprend pas puisque, selon lui, il correspond à ce que l'on connaît dans d'autres pays, comme la Suède, Israël ou le Canada, mais également à ceux obtenus par les fabricants de vaccins dans leurs études préliminaires.
Certains effets indésirables persistent pendant des mois
Au cours de la campagne vaccinale, environ 179 millions de doses du vaccin anti-Covid ont été injectées. Selon le professeur Harald Matthes, il y aurait 500 000 cas graves pour lesquels il existe un soupçon d’effets secondaires suite à la vaccination en Allemagne.
Les effets secondaires graves sont des symptômes qui persistent pendant des semaines ou des mois et qui nécessitent un traitement médical. Il s'agit notamment de douleurs musculaires et articulaires, d'inflammations du muscle cardiaque, de réactions excessives du système immunitaire et de troubles neurologiques, c'est-à-dire d'atteintes du système nerveux. "La plupart des effets secondaires, même graves, disparaissent au bout de trois à six mois. 80 % en guérissent. Mais il y en a malheureusement aussi qui persistent nettement plus longtemps", rapporte le professeur Matthes.
La prise en charge des patients
"Au vu d'environ un demi-million de cas d'effets secondaires graves après des vaccinations contre le Covid-19 en Allemagne, nous, médecins, devons agir", souligne le professeur Matthes qui, en plus de son travail à la Charité de Berlin, est membre du comité directeur de plusieurs sociétés médicales au sein desquelles il étudie depuis des années les effets des médicaments.
Trop souvent, les médecins établis ne font pas le lien entre les symptômes et les vaccins, soit parce qu'ils n'y sont pas préparés, soit parce qu'ils ne veulent pas se positionner dans une ambiance politique surchauffée, regrette le professeur Matthes qui témoigne de nombreux courriers qui lui ont été adressés et dans lesquels les victimes d’effets indésirables décrivent leurs difficultés au quotidien pour accéder à la reconnaissance de leur problème et à une aide médicale efficace.
"Nous devons en venir à des offres thérapeutiques, en discuter ouvertement lors de congrès et en public, sans être considérés comme des adversaires de la vaccination" insiste le professeur, qui déplore que les plaintes des patients ne soient pas prises au sérieux.
Pour y remédier, il propose des services ambulatoires spécialisés pour les victimes des complications liées à la vaccination. En fonction de la gravité de la pathologie, les patients pourraient alors être orientés vers des services spécialisés tels que la neurologie, la cardiologie, les unités de soins intensifs et les centres de dialyse.
M. Matthes explique que la présence d'un trop grand nombre d'auto-anticorps (ceux qui s'attaquent aux propres cellules de l'organisme d'un individu et non plus aux corps étrangers extérieurs à l'organisme) dans le plasma sanguin des personnes concernées, peuvent être à l'origine des problèmes.
Pour ce faire, il propose de faire appel à des laboratoires capables de réaliser les examens correspondants afin de déterminer lesquels de ces auto-anticorps sont présents dans le sang et en quelle quantité. Le diagnostic établi, le professeur pense que les anticorps excédentaires du sang peuvent être éliminés par une immunosuppression médicamenteuse ou par un lavage spécial du sang.
Cette étude, au-delà du constat, propose des solutions et une démarche médicale qui vise à organiser pour les patients qui ont subi des dommages corporels suite à la vaccination, la réponse de soin la plus adaptée.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.