Grève SNCF - Trainline, Kelbillet, Blablacar : les alternatives pour voyager
La grève de la SNCF ne fait pas que des malheureux. Elle permet aussi à des sites comme Kelbillet ou Trainline de sortir un peu plus de l'anonymat.
Car si la majeure partie des usagers réservent leurs billets de train sur les sites officiels de la compagnie ferroviaire que sont Oui SNCF et Ouigo pour les TGV low cost, il existe également d'autres sites de sociétés privées.
Le premier se présente comme le leader indépendant de la vente de billets de train en Europe. Il propose aussi biens des billets de TGV que de TRE, Intercités, Thalys ou Eurostar, mais aussi sur d'autres compagnies ferroviaires européennes.
Voir: Grèves simultanées à la SNCF et chez Air France, nombreuses perturbations
De son côté, Kelbillet, start-up rennaise, mise sur une offre multiple, adossée notamment à Blablacar, leader français du covoiturage. Elle peut notamment miser sur une offre multiple. Car sa plateforme résonne en trajet et propose au choix de le faire en train mais aussi en avion, en bus ou en covoiturage. Des alternatives qui peuvent séduire durant cette longue grève des cheminots.
Blablacar mise d'ailleurs sur une offre spécialement adaptée en la matière. Dès le début du mois d'avril, la société a annoncé sa volonté de s’associer à des compagnies de cars pour proposer des bus sur trois trajets particulièrement demandés : Paris-Lille, Paris-Rennes et Paris-Rouen.
"Pour les premiers jours de grève SNCF, la demande de covoiturage a été multipliée par 6 par rapport à un mardi normal sur BlaBlaCar", avait également fat savoir l'entreprise.
Lire aussi: Autocars, covoiturage - la grève promeut les alternatives au rail
La SNCF a annoncé lundi un taux de grévistes en baisse au premier jour du cinquième épisode de grève, à 17,45%, soit le plus bas taux communiqué depuis le début de la grève, mais avec une mobilisation toujours forte des conducteurs, grévistes à 62,6%.
Lors du précédent jour de grève, jeudi dernier, le taux de grévistes était de 22,73% (66,4% pour les conducteurs). Le 3 avril, au premier jour de cette grève lancée par les syndicats sur un rythme de deux jours sur cinq jusqu'à fin juin, il atteignait 33,9% (77% des conducteurs).
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