Immobilier ancien en Ile-de-France : de bons volumes de ventes, des prix stables
La reprise de l'immobilier ancien en Ile-de-France, entamée au printemps 2015, "ne s'est pas démentie" en ce début d'année, avec des volumes de transactions en hausse de 11% sur un an, "une amélioration encore plus nette pour les maisons (+13%) que pour les appartements (+10%)", observe la Chambre des notaires de Paris-Ile-de-France. Avec 33.340 ventes, ces volumes sont supérieurs de 3% à la moyenne annuelle des 10 dernières années, et sont en-deçà de 9% comparé à la période faste 1999/2007.
"Nous sommes dans un scénario parfait", avec un marché qui retrouve "de la fluidité, des volumes étoffés et des prix qui devraient rester stables" dans les mois à venir, a déclaré Thierry Delesalle, notaire à Paris, lors d'une conférence de presse.
"Les taux de crédit immobiliers sont historiquement bas, ce qui provoque beaucoup de décisions d'achat. Et la reprise des volumes n'entraîne pas de hausse des prix, c'est ce qui est nouveau : malgré une petite inversion, les prix restent stables, ce qui nous fait dire que nous sommes sur un marché sain".
En Ile-de-France, les prix des logements anciens se sont "un peu redressés" (+0,2% contre +0,5% au plan national) au premier trimestre, après une baisse continue depuis mi-2012.
Comme à l'échelle de l'Hexagone, cette hausse est due aux prix des maisons, en hausse de 0,6%, car ceux des appartements sont restés stables.
Les vendeurs "qui attendaient depuis plusieurs années, sont de plus en plus nombreux" car "ils savent que si leur bien est proposé à un prix raisonnable, il se vendra en 15 jours ou un mois, et quasi immédiatement à Paris", a rapporté M. Delesalle. Le prix moyen au m2 était de 8.000 euros dans la capitale au premier trimestre, et devrait s'établir à 8.060 euros en juillet, selon des projections.
En petite couronne, les prix des appartements reculent de 0,8% au premier trimestre sur un an, à 4.220 euros le m2 en moyenne. Ceux des maisons progressent de 1,2%.
Sur un marché des maisons très dynamique en grande couronne, les volumes de ventes sont déjà supérieurs de 2% à ceux de la période haute (1999/2007) et même de 15% dans l'Essonne et de 7% en Seine-et-Marne. Il en va de même, dans ce département, pour les appartements anciens, avec des ventes supérieures de 11% à celles des années fastes.
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