Vandalisme : Gobee Bike jette l'éponge à Lille, Reims et Bruxelles
Trop de battons dans les roues. Les vélos Gobee Bike ne pourront plus être utilisés à Lille, Reims et Bruxelles en raison des actes de vandalisme. Face à la dégradation systématique de son matériel, l'entreprise a décidé de jeter l'éponge dans ces trois villes.
Les abonnés ont pu recevoir ce mardi 9 un message les informant de la triste nouvelle: "Lille, c’est avec tristesse que nous te disons au revoir… les dégâts causés à notre flotte ont atteint des limites que nous ne pouvons plus surmonter", ont notamment pu lire les usagers de la capitale des Flandres.
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Le service de partage de vélos, quelque part entre Uber et les Vélib', facturé 50 centimes, n'aura donc tenu que trois mois à Reims et Lille, un peu plus longtemps à Bruxelles où il était arrivé l'été dernier, avant son lancement dans les deux agglomérations françaises le 5 octobre.
Il faut dire que la facture s'est très vite alourdie. Ainsi à Reims, les deux premiers mois ont suffi pour que 380 des 400 vélos mis à disposition soit rendus inutilisables, dégradés, volés ou tout simplement jetés dans le canal, rapporte Le Figaro. Les utilisateurs seront remboursés de la caution de 15 euros qu'ils ont dû verser.
L'entreprise reste donc pour l'instant présente à Paris et à Lyon où elle continuera de mettre à l'épreuve son modèle économique, malgré quelques problèmes techniques déjà rencontrés dans la capitale.
Le système de Gobee Bike permet de localiser un vélo disponible à proximité et de le déverrouiller en scannant un code reçu sur son téléphone portable. Une fois la course terminée, il suffit de refermer le cadenas pour indiquer que le le vélo est disponible pour un autre utilisateur. Une technique de partage qui n'a donc pas supporté le vandalisme.
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