Un anesthésiste accusé d'avoir tué sa femme et sa fille avec un ballon de yoga rempli de gaz
Un médecin anesthésiste de Hong Kong est accusé d'avoir assassiné sa femme et sa fille au moyen d'un ballon de yoga rempli de monoxyde de carbone, rapporte jeudi le South China Morning Post.
Khaw Kim-sun, de nationalité malaisienne, comparaît actuellement devant la Haute cour de l'ex-colonie britannique. Il a plaidé non coupable de meurtre.
Son épouse et sa fille de 16 ans avaient été retrouvées mortes en 2015 dans leur voiture fermée à clé, à l'intérieur de laquelle se trouvait aussi un ballon de yoga dégonflé.
Une autopsie avait permis d'attribuer la mort à l'inhalation du gaz.
Les procureurs ont accusé M. Khaw, 53 ans, d'avoir délibérément projeté d'assassiner son épouse, affirmant que celle-ci refusait de divorcer alors qu'il avait une liaison avec une étudiante.
Mais l'accusation juge probable que le suspect n'entendait pas tuer sa fille.
Les circonstances des décès n'ont pas encore été explicitées, alors que le procès se poursuivait jeudi.
M. Khaw avait été vu en train de remplir deux ballons de monoxyde de carbone à l'Université chinoise de Hong Kong, où il était professeur associé, selon le SCMP.
Il aurait dit à ses collègues qu'il prévoyait utiliser le gaz sur des lapins, avant d'affirmer à la police qu'il comptait s'en servir pour se débarrasser de rats dans sa maison.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.