Vert ou bleu, le nouveau Vélib' présenté au public de Paris et sa métropole

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Par AFP
Publié le 25 octobre 2017 - 14:31
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La Maire de Paris Anne Hidalgo et le président de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier présent
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© ERIC FEFERBERG / AFP
La Maire de Paris Anne Hidalgo et le président de la Métropole du Grand Paris Patrick Ollier présentent le nouveau "Vélib" près du Bassin de la Villette à Paris, le 25 octobre 2017
© ERIC FEFERBERG / AFP

Dix ans après l'emblématique vélo gris du service de vélo-partage de Paris, le nouveau Vélib', dévoilé mercredi au public, sera vert pomme pour la version mécanique, bleu turquoise pour l'électrique, et disponible à partir du 1er janvier à Paris et dans 68 communes alentour.

Il "est beaucoup plus léger, très agréable et très utile à ce que le vélo devienne un mode de transport beaucoup plus utilisé qu'aujourd'hui", s'est félicitée la maire de Paris Anne Hidalgo, qui venait d'enfourcher un vélo électrique après avoir dévoilé ces nouveaux modèles, au côté de Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris (MGP) partenaire.

En 2007, quand il a été lancé sous le mandat de Bertrand Delanoë et avec la gestion du groupe JCDecaux, le vélo était uniformément gris.

Un peu plus léger (21 kg pour le mécanique contre 22 pour l'ancien) -- l'électrique pèse 25 kg -- le "Vélib' Métropole" prend désormais des couleurs. Son cadre en aluminium reste gris mais le panier avant et la protection de roue arrière sont verts ou bleus, a détaillé Jorge Azevedo, directeur-général du groupement Smovengo qui opère désormais le système.

Son guidon est équipé d'une VBox, "l'intelligence du vélo", un boîtier électronique qui permet de décrocher ou raccrocher le vélo, le verrouille, transmet des informations au système et permet à l'abonné de se connecter à son smartphone pour lui indiquer le temps de location, la distance parcourue, etc.

Un câble permet d'accrocher momentanément le vélo pour un arrêt-minute mais permet aussi, autre innovation, de rendre le vélo en le rangeant tête-bêche dans une station déjà pleine grâce à un système dit d'"overflow".

Le vélo électrique, qui représente 30% du parc mais dont le nombre pourra être modulé en fonction des demandes, peut rouler à un maximum de 25km/h, avec une autonomie de 50 km. Il est équipé de trois sortes d'assistance pour moduler l'effort du cycliste, du "peu d'assistance au vélo qui avance quasiment tout seul", selon M. Azevedo.

- "Promouvoir les circulations douces" -

Le nouveau service sera déployé progressivement dans 1.400 stations entre le 1er janvier et la fin mars 2018. Jusqu'à la fin décembre, la moitié des 1.200 stations existantes seront démantelées, laissant en fonctionnement la moitié du parc. Puis les nouvelles stations -- sponsorisées par de la publicité -- prendront le relais au 1er janvier.

Ce nouveau service "va permettre à 7,5 millions de personnes de la MGP de pouvoir aller vers les circulations douces que l'on veut promouvoir pour limiter la pollution", a indiqué Mme Hidalgo.

"D'autres système arrivent, tant mieux. Tout ce qui permet d'aller vers des circulations douces est une bonne chose. L'espace public doit néanmoins être régulé", a ajouté la maire en référence aux vélos en partage libre qui commencent à arriver dans la capitale.

Patrick Ollier a salué une "révolution" qui a permis que les institutions locales "travaillent ensemble dans l'intérêt du citoyen". La MGP a débloqué près de 9 millions d'euros pour subventionner les stations hors Paris et financer les pistes cyclables connectant les communes métropolitaines adhérentes.

Le public parisien pourra tester le nouveau vélo jusqu'à vendredi, et un calendrier de présentation est prévu pour la métropole.

Les tarifs ne sont pas encore fixés mais l'abonnement, dont le coût sera décidé à la mi-novembre, "restera assez peu cher", a assuré Catherine Baratti-Elbaz, la maire PS du XIIe qui préside le Syndicat Autolib'Vélib' Métropole.

Quant aux 300 salariés de Cyclocity, filiale de JCDecaux, qui ont manifesté à diverses reprises pour être repris avec leurs avantages acquis, les élus ont demandé que "le repreneur examine leurs candidatures en priorité", a-t-elle ajouté.

Ces salariés ont assigné devant la justice les deux groupes pour demander le transfert de leurs contrats de travail. Une décision est attendue le 14 novembre.

Lundi, les élus UDI-MoDem avaient dénoncé dans un communiqué le "bordel" actuel d'un réseau à près de 30% inexploitable en raison du changement d'opérateurs, et demandé une prolongation gratuite des abonnements.

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