La COP 28 : une grande messe qui s’installe à l’échelle mondiale. Entretien avec Benoit Rittaud.

Benoît Rittaud est un mathématicien français. Il est enseignant-chercheur en mathématiques, maître de conférences à l’université Paris 13, au sein du laboratoire d’analyse, géométrie et applications (Institut Galilée). Il est le président de l’association des climato-réalistes qui considère que nous ne vivons pas une crise climatique, mais un changement climatique. Il souhaite ouvrir le débat sur l’évolution du climat au-delà du "narratif en place".

Dance ce nouvel entretien, Benoit Rittaud commente la COP 28 qui vient de se tenir à Dubaï et critique son caractère rituel et peu efficace. Notre invité ne cache pas son scepticisme sur l'impact réel de ces conférences climatiques mondiales, souvent trop théâtral où les apparences prévalent. 

« On est dans le théâtre. On peut comprendre que ceux qui y participent ont envie que ça continue car ils ont la posture de ceux qui sauvent le monde tout en voyageant un peu partout. » 

Benoit Rittaud n’hésite pas à critiquer le consensus scientifique comme un cartel de recherche limitant la diversité des opinions. Il met également en lumière l'instrumentalisation de la loi pour restreindre les discours dissidents, pointant vers une dérive autoritaire. Le parallèle avec la crise sanitaire est évident : recourt à la peur et gestion autoritaire. Notre invité les refuse et appelle à débattre ouvertement. 

"La COP 28, elle est un peu comme toutes les précédentes. C'est à dire ? C'est une grand messe si on veut voir la question climatique comme l'occasion d'une sorte de religion nouvelle qui s'installe un peu à l'échelle mondiale." 

Le livre "Mythes et légendes écologistes" est présenté comme une analyse anthropologique suscitant la réflexion sur les croyances écologiques.